Mme Danielle Bidard-Reydet. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, depuis le 5 juin, date de la discussion de ce projet de loi de ratification à l’Assemblée nationale, deux événements importants se sont déroulés, qui renforcent encore le sentiment de malaise à l’égard de la présente construction européenne, notamment à l’égard du traité de Nice dont nous discutons aujourd’hui.
En premier lieu, l’Irlande a dit non. Seul peuple à avoir été consulté directement, les Irlandais ont rejeté pour des raisons fort diverses un traité jugé, d’une part, trop timide face (…)