Quatre mois après sa première lecture au Sénat ce projet de loi n’a pas évolué. Le gouvernement poursuit son objectif : non seulement changer le statut d’A.D.P., mais aussi imposer d’autres critères de gestion (rentabilité et profit) à une entreprise gérant des missions de service public. C’est la traduction du désengagement de l’État dans le secteur aérien, avec à terme, la privatisation d’A.D.P., même si vous vous en défendez, M. le Ministre.
Je proteste contre toute décision préjudiciable à la qualité du transport aérien. Le changement de statut provoquera le glissement d’une logique (…)