par Danielle Bidard-Reydet et Paul Vergès
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’Etat, mes chers collègues, la proposition de loi qui nous est aujourd’hui soumise tend à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage comme crimes contre l’humanité.
La simple lecture de cet intitulé nous renvoie à l’importance de la mission qui est la nôtre, en tant que législateurs, certes, mais surtout en tant que représentants du peuple : acte de repentance, autant que message pour l’avenir, la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité est un symbole fort, alors que nous quittons un siècle particulièrement sanglant (…)