Messieurs les ambassadeurs,

Vous avez évoqué la situation des pays les plus vulnérables et à cet égard, je voudrais rappeller que bien que les médias l’aient très peu relaté, le PAKISTAN a été victime cet été d’inondations dévastatrices causées par des pluies de moussons diluviennes. Les experts attribuent ce phénomène violent au réchauffement climatique. Un tiers de la surface du Pays est recouvert soit la superficie du Royaume Uni et 1 600 morts depuis le mois de Juin. Plus de 7 millions de personnes vivent aujourd’hui dans des camps de fortune ou l’eau potable manque.

Cette catastrophe climatique a conduit le secrétaire général de l’ONU à exhorter les grands pollueurs de la planète à arrêter cette folie. Nous le savons, cette calamité touchera d’autres pays, ceux là même qui polluent le moins. (Le Paskistan ne représente que 0,8 % des émissions mondiales de C02).

La question écologique amène inévitablement la question du modèle économique mondial dominant. Le rapport du GIEC confirme que le capitalisme menace la survie de la planète.

Beaucoup d’entreprises, particulièrement dans le gaz et le pétrole, incluent beaucoup de compensations dans leur plan neutralité carbone alors que ces compensations ne génèrent aucune réduction d’émissions substantielles. Qu’en pensez vous ?

Messieurs les ambassadeurs, quelles ambitions concrètes portez vous pour cette nouvelle COP ? Quels objectifs audacieux mais tenables souhaitez vous faire adopter lors de ces négociations et notamment pour imposer aux pays les plus pollueurs qu’ils respectent leurs engagements qui pour le moment ne constituent pas des obligations.