Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice du groupe communiste, républicain et citoyen, vient d’être élue présidente de la délégation aux droits des femmes au Sénat. Aujourd’hui, la moitié des êtres humains est féminine. En maintenant les femmes dans un état d’inégalité, c’est toute l’efficacité de notre société qui est bloquée. C’est pourquoi, il est essentiel d’agir et de continuer à faire avancer les droits et la reconnaissance des femmes.

« L’action pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes a toujours fait partie de mes engagements. Que ce soit au cours de mon mandat syndical au sein d’une grande entreprise publique ou dans mes fonctions politiques. L’accès des femmes à des postes à responsabilités y demeurent toujours difficile, dans ce système dominé par le modèle patriarcal. » précise Brigitte Gonthier-Maurin.

« Fondamentalement, ce que je recherche c’est le plein épanouissement de chacune et chacun pour la construction d’une société solidaire. Le plein respect des singularités de chacune et chacun doit permettre de construire une efficacité pour toute la société. », c’est ainsi que Brigitte Gonthier-Maurin définit son idéal de société ; même si « certains voudraient qu’on se résigne, il n’y a aucune place pour le renoncement dans ce combat. »
C’est donc une présidente déterminée, que la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre hommes et femmes au Sénat, a élu. Même si des divergences se manifestent au sein de cette délégation, il y a aussi des constats et des aspirations partagés, de fortes mobilisations sont possibles.

Pour Brigitte Gonthier-Maurin, il est essentiel que les femmes aient toujours à l’idée « qu’elles sont une véritable richesse. Elles doivent laisser cours à la plénitude de leur être. En portant l’exigence d’égalité, elles créent les conditions d’efficacité dans la société. Mais cela passe aussi par une prise de conscience masculine de l’enjeu que représente l’égalité homme-femme. »

Face à ces inégalités dont elles sont l’objet, ce combat se révèle fondamental. Mais c’est également un formidable espoir de pouvoir croire en un monde où femmes et hommes seront réellement égaux.

Il est possible de faire évoluer les mentalités. Nous continuerons le travail dans ce sens, en nous appuyant sur le mouvement d’exigences porté par les luttes des femmes, les féministes et leurs associations.