Les sénateurs du groupe CRC-SPG soulignent l’indécence de la proposition de Nicolas Sarkozy visant à supprimer les mesures fiscales prises pour les ménages les plus pauvres en 2009 après la forte mobilisation sociale.

Ainsi par exemple, une prime exceptionnelle de 150 euros avait été accordée à 3 millions de familles modestes.

Au contraire d’hypothèse floue pour les revenus les plus élevés, cette mesure précise serait imposée, avec cynisme, au nom de l’exigence de réduction des dépenses publiques exigée par les marchés financiers.

Nicolas Sarkozy continue par contre à se taire sur le bouclier fiscal. Il s’arc-boute sur ce qui est devenu un symbole d’une politique injuste fiscalement et socialement.

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont inscrit dans leur « niche parlementaire » leur proposition d’abrogation du bouclier fiscal.

Elle sera examinée dès le 12 mai en Commission des Finances.

La majorité du Sénat osera-t-elle refuser de mettre aussi à contribution les plus riches, alors que Nicolas Sarkozy vient d’annoncer la couleur sombre de la rigueur aux plus pauvres ?