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Les communiqués de presse

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Point de vue sur la situation au LIBAN

Liban : la seule réponse est dans la tenue rapide d’une réunion extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’O.N.U. -

Par / 21 juillet 2006

L’urgence immédiate pour la communauté internationale est de faire cesser cette offensive militaire israélienne au Liban. Mais lorsqu’on évoque la « communauté internationale » de qui s’agit-il ? Des Nations Unies ? De l’Union européenne ? Du G8 ?...
Cette « communauté internationale », si elle existe, semble aujourd’hui impuissante.

L’ONU s’agite et tergiverse. Son Secrétaire Général, Kofi ANNAN, demande un cessez le feu, immédiatement rejeté par Israël et les Etats-Unis.
De leur côté, les Présidents de tous les groupes politiques du Parlement Européen ont adopté une déclaration demandant le cessez le feu immédiat et le retour à la légalité internationale : l’ouverture de négociations sous l’égide de l’ONU et sur la base des résolutions de son Conseil de Sécurité. Est approuvé l’envoi d’une force internationale de stabilisation dans le cadre de l’ONU. C’est tout à l’honneur de l’Europe, mais quid du Conseil européen, composé des chefs d’Etat et de Gouvernements, qui s’est aligné sur la position des Etats-Unis ?

La France, pour être plus précis, le Président de la République, Jacques CHIRAC, et le Premier Ministre, Dominique de VILLEPIN, se retranchent derrière les « consultations » en cours à l’ONU. L’intention étant de temporiser et limiter aujourd’hui l’intervention de notre pays au rapatriement de nos ressortissants et à l’ouverture de « corridors humanitaires ».

Sans sous estimer ces mesures qui sont nécessaires, la France ne doit-elle pas être force de propositions dans l’intérêt du peuple libanais et des autres peuples de cette région du Proche-Orient, pour éviter qu’une guerre ne s’installe durablement, comme s’y prépare Israël ?

Concernant la proposition de l’envoi d’une force internationale. Sait-on que les Nations Unies sont présentes au Liban depuis 1978 dans le cadre de la FINUL avec 2000 hommes (sous le commandement d’un Général français) ? Et que cette « force onusienne » est largement décriée pour son impuissance ? L’escalade meurtrière de ces deux dernières semaines en a fait largement la démonstration.

Etant donné que son mandat arrive à terme à la fin du mois, il y a donc doublement urgence. Non seulement pour que les Nations Unies décident de son maintien sur place, mais surtout pour qu’elles lui donnent les moyens et les prérogatives nécessaires qui lui font aujourd’hui défaut. La question de son mandat se pose donc avec acuité.

Enfin, concernant la mise en œuvre intégrale et tout de suite de la Résolution 1559 des Nations Unies, comme condition d’un cessez le feu, qui prévoit le désarmement des milices du Hezbollah, présenté comme un parti terroriste et illégitime. Sait-on qu’une partie de cette résolution a été appliquée puisque la Syrie a quitté le Liban et que le Hezbollah est un parti politique avec 2 ministres qui siègent au Gouvernement libanais et 14 députés au Parlement ?

De plus, les libanais de toutes tendances politiques et confessionnelles confondues (comme j’ai pu le constater lors d’un voyage récent au Liban) reconnaissent unanimement le rôle joué par le Hezbollah dans la libération du Sud Liban de l’occupation militaire israélienne. Ils ne voient pas dans le Hezbollah une milice mais un mouvement de résistance à Israël dans la mesure où l’armée libanaise n’est pas en mesure de protéger l’intégrité du territoire national.

Et quel crédit accorder à la « communauté internationale » alors que 98 autres résolutions des Nations Unies concernant Israël n’ont jamais été respectées. Comme démonstration de la théorie « deux poids, deux mesures » dans le conflit du Proche Orient, on ne fait pas mieux !

Non, il faut sortir de cette hypocrisie. La seule réponse est dans la tenue rapide d’une réunion extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’O.N.U., seule habilitée à trouver le chemin d’une paix juste et durable pour toute cette région du Proche Orient, afin que les peuples puissent enfin vivre dans la sécurité et souverainement.

La France, en tant que membre du Conseil de Sécurité a les moyens et le devoir d’en demander sa convocation.

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