Comment comprendre que la direction de Lustucru décide de mettre la clef sous la porte alors même que l’usine est fin prête à relancer sa production, sauf à penser que la catastrophe de décembre 2003 était en fait une aubaine ?

Intolérable, inacceptable cette façon de faire du patronat de fermer les usines du jour au lendemain sans prévenir. Après Metaleurop, puis OCT, maintenant Lustucru, force est de constater que l’exception devient la règle. Une règle instaurée par des « patrons voyous », les diktats des actionnaires, de la sous-traitance, des délocalisations sauvages. C’est la débâcle industrielle et sociale consécutive à la politique libérale menée par le Gouvernement et l’Union européenne.

Au-delà du volet social, s’agissant des 150 salariés actuellement en exercice, de leurs familles qui vont se retrouver dans une situation précaire, au-delà du volet économique, s’agissant des pertes économiques à venir pour la commune et la Camargue, ce sont tous les Arlésiens qui sont abusés. Toutes celles et tous ceux qui, dans un élan de solidarité, ont relevé leurs manches en décembre 2003 pour répondre à l’urgence des sinistrés et remettre sur pieds l’activité économique d’Arles.

Face à cette nouvelle épreuve, Robert BRET tient à exprimer aux salariés de Lustucru Arles, au Maire et à son Conseil Municipal, aux Arlésiens son entière solidarité.