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Les communiqués de presse

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Robert BRET parrain de l’Association SOS esclaves en Mauritanie

Par / 3 mars 2003

courrier à l’attention de l’Ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie pour lui signifier combien il n’est que temps que le Gouvernement de Monsieur OULD TAYA prenne des mesures efficaces visant à éradiquer l’esclavage et la discrimination qui en résulte.

Monsieur l’Ambassadeur,

Mes convictions et engagements politiques, ma participation assidue aux initiatives pour le respect des Droits de l’Homme et la protection des militants de cette cause, me conduisent fréquemment à prendre position pour dénoncer les atteintes aux droits humains et les actes discriminatoires connexes dont sont encore, que trop, victimes des populations entières.

A ce titre, j’ai décidé de parrainer l’association SOS esclaves en Mauritanie et de soutenir les actions menées par le Président, Monsieur Boubacar Ould Messaoud, et les membres de cette association afin de relayer leur noble cause et de la faire connaître.

Car, de nombreux témoignages pris en considération par Amnesty International attestent que la pratique de l’esclavage perdure en Mauritanie, que ceux qui fuient leur condition d’esclave ne bénéficient d’aucune protection légale et que ceux qui ont échappé à l’esclavage sont victimes d’une discrimination marquée, voire d’exactions, au mépris de la législation nationale mauritanienne et des engagements internationaux en matière de droits humains contractés par la Mauritanie*.

En effet, l’esclavage est explicitement interdit par quatre grands traités internationaux relatifs aux droits humains : la Convention relative à l’esclavage de 1926, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, la Convention supplémentaire relative à l’abolition de l’esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l’esclavage de 1956, et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.

D’autre part, l’esclavage a été officiellement aboli dans la législation mauritanienne en 1981 avec l’ordonnance n°81.234 du 9/11/1981.

Le non respect de ces traités est un déni des libertés fondamentales.
Pour autant, le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie n’a pris aucune mesure législative et judiciaire concrète permettant d’endiguer définitivement l’esclavage et de condamner ceux qui en tirent profit. Cette situation ne peut plus perdurer au XXIème siècle.

Parce que le droit de ne pas être soumis à l’esclavage ou à la servitude est un droit fondamental de l’être humain qui ne saurait être violé en aucune circonstance, comme le stipule l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Parce que le droit de jouir de ses droits humains sans discrimination est l’un des principes fondamentaux du droit international relatif aux droits humains.
Pour toutes ces raisons, il est essentiel que le Gouvernement de Monsieur OULD TAYA prenne des mesures efficaces visant à éradiquer l’esclavage et la discrimination qui en résulte en mettant en place les dispositions constitutionnelles et les normes internationales relatives aux droits humains qu’elle a ratifié*, en faisant appel à une justice dotée d’un droit criminalisant l’esclavage et en légalisant les associations et organisations non gouvernementales de défense des droits humains.

Souhaitant que le message de la présente soit entendu et pris en considération,

Je vous prie d’agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de mes salutations distinguées.

*Traités internationaux ratifiés par la Mauritanie :
la Convention relative à l’esclavage de 1926,
la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948,
la Convention supplémentaire relative à l’abolition de l’esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l’esclavage de 1956,
le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966,
la charte africaine des droits de l’homme et des peuples (en 1986),
la convention relative aux droits de l’enfant (en mai1991),
la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et à l’égard des femmes (en mai 2001).

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