Sur une chaîne de télévision, il appelait dans le même temps à « censurer » un gouvernement issu du même NFP.

Ces propos, graves, sont le reflet de la tension politique que vit notre pays, du fait du Président de la République qui a provoqué le chaos par une dissolution précipitée. Il cherche maintenant à gagner du temps pour empêcher la gauche de gouverner, alors qu’elle constitue le bloc le plus important à l’Assemblée nationale.

Ce déni de démocratie évident, affiché dans une lettre adressée hier à la presse régionale, met en péril l’équilibre institutionnel de notre pays.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K affirment avec clarté cette volonté : le Nouveau Front Populaire, rassemblant le plus grand nombre de députés à l’issue des élections législatives, doit être désigné par le Président de la République pour constituer le gouvernement.

C’est ainsi que le Nouveau Front Populaire pourra mettre en œuvre dès les premiers jours des mesures de son programme qui répondent aux attentes de la majorité de nos concitoyennes et concitoyens : abrogation de la réforme des retraites, augmentation du SMIC, blocage des prix.
Des mobilisations populaires utiles se dessinent.

La tentative d’E. Macron de gagner du temps, en maintenant le gouvernement Attal en responsabilité, est contraire aux usages républicains et constitue non seulement un détournement des institutions mais surtout, un coup de force institutionnel contre la volonté exprimée par les électrices et les électeurs.