Lundi 5 septembre, les derniers ajustements de la carte scolaire ont été publiés. Ce sont 30 classes que l’académie de Créteil va ouvrir dans le Val-deMarne. Ces 20 ouvertures et 10 non-fermetures ont été obtenues par des mois de mobilisation des parents d’élèves, des enseignant-e-s et des élu-e-s.

En tant que parlementaires du Val-de-Marne, nous avons participé à ces mobilisations et à maintes reprises, nous avons contacté les autorités compétentes afin que la rentrée 2016 se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Ces premières avancées, permises par la mobilisation, en appellent à d’autres afin de répondre à l’ensemble des besoins du département. Tout d’abord, le nombre de fermetures de classes reste trop élevé et celui d’ouvertures de postes d’enseignant reste trop modeste. En effet, ce dernier ne répond pas aux besoins conséquents de professeurs remplaçants, alors que les écoles du département ont des taux de non-remplacement avoisinant les 50%.

Au-delà, il est indispensable d’amplifier les mesures en faveur des zones d’éducation prioritaire et d’accompagner au mieux les établissements sortis des réseaux d’éducation prioritaire. Enfin, il est urgent d’apporter de nouveaux moyens aux RASED, mais aussi dans le recrutement de personnels spécialisés. C’est le cas des psychologues scolaires, avec 11 postes non pourvus dont 6 en ZEP.

Avec les associations de parents d’élèves, les syndicats enseignants et les élu-e-s communistes- Front de gauche, nous demandons qu’une dotation d’urgence soit attribuée pour le département du Val de Marne, en cette rentrée. La ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, doit donc débloquer les fonds nécessaires afin de mener une politique éducative ambitieuse dans notre département, une politique qui réponde aux besoins de tous les élèves.

Nous resterons donc mobilisés avec l’ensemble de la communauté éducative dans l’intérêt des élèves, des enseignant-e-s et des parents d’élèves.