La direction de la Poste continue à s’acharner contre des syndicalistes qui, face aux réorganisations permanentes de l’entreprise, défendent les conditions de travail et les emplois des salarié-e-s ainsi que sa mission de service public, mise à mal depuis la privatisation du groupe.

Les sanctions dont sont menacé-e-s 4 factrice et facteurs de Sud et de la CGT sont graves, licenciement et mises à pied, alors que ces syndicalistes ne font rien d’autre qu’exercer leur mandat et leur liberté syndicale en s’opposant aux méthodes de gestion et de management destructrices de la direction.
Ce n’est malheureusement pas la première tentative de répression grave à l’encontre de militantes et militants syndicaux ; je l’ai d’ailleurs dénoncée à de nombreuses reprises auprès de la direction régionale et nationale ainsi qu’auprès du ministre de tutelle.

Nous ne pouvons accepter qu’au quotidien, les conditions de travail soient détériorées et la santé des salarié-e-s menacée. Nous ne pouvons accepter que la liberté syndicale soit bafouée, ni à la Poste ni dans aucune entreprise.
Je ne pourrai être présente lors du rassemblement organisé mardi 12 juillet mais je veux réaffirmer mon total soutien aux militant-e-s syndicaux menacé-e-s aujourd’hui et à toutes celles et tous ceux qui agissent à leur côté dans l’entreprise ; j’appelle à la mobilisation des agents et des usagers contre toute atteinte aux libertés syndicales et contre le démantèlement du service public.