Groupe Communiste, Républicain, Citoyen, Écologiste - Kanaky

dossier Covid-19 : les politiques libérales en accusation

Peut-on lutter efficacement contre la pandémie de covid-19 avec des méthodes fidèles aux dogmes libéraux, alors que ceux-ci ont précisément conduit à méconnaître la crise puis à l’aggraver, notamment en affaiblissant la recherche et le service public hospitalier ? Pour le gouvernement, la réponse est oui, comme en témoignent sa gestion de la crise et plus particulièrement les dispositions de la loi de finances rectificative et les mesures de l’état d’urgence sanitaire, entré lui en vigueur le 24 mars, qu’il a fait adopter par le Parlement. Pour les membres du groupe CRCE, la réponse est en revanche négative. Ils se sont donc abstenus lors du vote de cette loi de finances rectificative et se sont prononcés contre les mesures d’urgence proposées par Emmanuel Macron : pleins pouvoirs au gouvernement pendant deux mois, sans contrôle ou presque ni vote du Parlement ; dérogations injustifiées au droit du travail en matière de congés, de repos hebdomadaires et dominicaux ; mais refus de mettre à contribution les ménages les plus riches et les actionnaires.

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Les communiqués de presse

Retrouvez ici l’ensemble des communiqués de presse publiés par les élus du groupe CRC.

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Un contresens historique face aux enjeux sanitaires et économiques

Reprise des travaux du Charles de Gaulle Express -

Par / 10 avril 2020

La ministre Élisabeth Borne a fait le choix de la reprise des travaux du CDG Express, en donnant l’agrément nécessaire à la poursuite du chantier. Comme les élus concernés et notamment la maire de la ville de Mitry-Mory, point de départ du chantier, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE sont indignés d’une telle décision.

Au moment même où notre pays traverse une crise d’une exceptionnelle gravité, où l’on exhorte la population à rester confinée durant encore plusieurs semaines, où l’État n’autorise les activités et les déplacements que si ceux-ci relèvent d’un intérêt essentiel, ce choix nous semble largement répréhensible et condamnable.

La présidente du groupe CRCE posera la question ce vendredi au ministre des Transports lors de son audition au sénat. Alors que le chantier du CDG Express va pénaliser les transports du quotidien et notamment les trajets sur le RER B et la ligne K, comment justifier la reprise de ce chantier alors même que la priorité affirmée de ce gouvernement, ce sont justement les transports du quotidien. Il y a là une incohérence majeure.

Alors que l’État peine à garantir la sécurité sanitaire de tous, y compris des soignants, comment croire que la reprise de ce chantier ne va pas ouvrir un nouveau front pour le COVID 19 ? Comment accepter que les employés sur ce chantier soient appelés à prendre tous les risques alors qu’eux même ne pourront pas bénéficier de cette nouvelle infrastructure, celle-ci étant réservée à une clientèle d’affaires et aux touristes débarqués par avion ?

Le gouvernement, en exposant ainsi ces salariés le plus souvent originaires de Seine–Saint-Denis, fragilise encore la population d’un territoire qui paye déjà un lourd tribut à cette pandémie.

Sur le fond, nous contestons le caractère de « service essentiel » de cette infrastructure privée au coût exorbitant. Elle engage un service public à deux vitesses : au rabais pour les uns ; rapide et cher pour les autres, rompant ainsi avec le principe d’égal accès de tous au service public.

Il y a plus d’un an déjà le chantier était lancé en catimini durant le vote de la loi PACTE, un chantier dénoncé par un grand nombre d’acteurs de terrain : élus, syndicalistes et associatifs.

Sa reprise aujourd’hui sonne alors comme un coup de force démocratique. Le CDG Express n’est pas vital à l’économie de notre pays ni au bien-être des Français. Reprendre un chantier dont l’intérêt général est contestable témoigne d’un mépris sans borne pour les populations ainsi que pour les collectivités qui sont aujourd’hui en première ligne pour réduire les conséquences de la crise sociale et sanitaire actuelle.

Aujourd’hui comme hier, nous demandons donc l’abandon de ce chantier et l’adoption de la proposition de loi que nous avons déposée en ce sens. Nous espérons que le ministre acceptera de répondre à nos questions et surtout que nous pourrons le convaincre de l’intérêt de suspendre ce projet qui ne répond ni aux attentes ni aux besoins de mobilité des habitants franciliens.

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