Madame la Ministre,

Nous nous permettons d’attirer une nouvelle fois votre attention sur le nombre de nominations en Gynécologie Médicale pour la prochaine rentrée universitaire.

L’absence durant 17 ans de formation à la spécialité et le trop faible nombre de postes d’internes qui lui ont été attribués pendant des années depuis son rétablissement en 2003 ont produit une situation dans laquelle un nombre croissant de femmes n’ont de facto plus la possibilité de consulter un gynécologue médical.

Le 14 février 2013 au Sénat vous aviez aussi dressé ce constat à l’instar de nombreux parlementaires. A la suite de ce débat et des exigences que nous avons exprimées, vous aviez augmenté le nombre des postes attribués à la gynécologie médicale de 30 postes d’internes attribués à cette spécialité à 41 pour l’année 2013-2014.

En outre il existe une lettre de cadrage de la Direction générale de l’offre de soins à l’ONDPS qui l’incite à proposer une augmentation du nombre de postes à ouvrir en Gynécologie Médicale eu égard à une démographie qui demeure préoccupante.
L’ensemble de ces mesures constitue un premier pas en avant qui en appelle d’autres en vue de remédier à l’insuffisance criante de l’offre de soins en la matière.

Nous partageons entièrement les inquiétudes quant à cette réalité malheureusement persistante qu’expriment le Comité de défense de Gynécologie Médicale, la Fédération Nationale des Collèges de la Gynécologie Médicale et l’Association des Internes et Assistants de Gynécologie Médicale, organismes que votre ministère va recevoir très prochainement.

Nous vous serions reconnaissants, Madame la Ministre, de bien vouloir nous indiquer les mesures que vous allez prendre cette année pour que soit garantie la possibilité pour les femmes d’accéder à un gynécologue médical partout sur le territoire, et ce en vue de satisfaire l’exigence que vous aviez exprimée l’année dernière.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos salutations les plus distinguées.