Monsieur le Directeur,

Nous vous sollicitons afin que les demandes exprimées depuis de nombreux mois par les assistantes médicales, salariées, de votre établissement, puissent être entendues.

Ces personnels sont en grève depuis le 5 février pour dénoncer leurs conditions de travail.

Cette grève est inédite, massivement suivie, reflet d’une crise profonde.
Alors que l’activité de l’Institut a augmenté de 13,6 %, leur effectif n’a augmenté que de 9,5%.

Cette situation entraine une surcharge professionnelle avec de nombreuses heures supplémentaires effectuées pour assurer au mieux leurs missions.
Mais bien évidemment, cela n’est pas tenable, et risque d’entrainer une dégradation de la qualité de prise en charge des patient-e-s, sans parler du mal-être au travail.
Malgré plusieurs réunions, aucune avancée concrète ne leur a été faite, correspondant à l’urgence de la situation. Ces femmes sont déterminées à obtenir gain de cause, à leur juste revendication, et le feront savoir à la presse, le 8 février prochain.

Même les patient-e-s sont inquiets, et se mobilisent au travers d’une pétition pour obtenir plus de personnel.

Notre collègue, Pierre Garzon, Vice-Président du Conseil Départemental du Val-de-Marne et membre du Conseil d’Administration de l’IGR, a également attiré votre attention pour qu’une issue favorable soit trouvée à ce conflit social.

L’Institut Gustave Roussy fait la fierté de notre département.
Son rayonnement est national, voire international. Les assistantes médicales sont un maillon essentiel de son bon fonctionnement, c’est pourquoi, nous soutenons ce mouvement de grève, qui va, dans le sens de l’intérêt général.
En vous remerciant par avance de votre attention, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Directeur, nos sincères salutations.