Mme Laurence Cohen interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur la fermeture de l’unité d’Ydes, spécialiste de la maladie de Parkinson. Située dans le Cantal et rattachée au centre hospitalier de Mauriac, cette unité est unique en France et très innovante. 12 patients y sont accueillis et pris en charge de façon temporaire ou sur une longue durée, et ce, avec des équipes pluridisciplinaires. L’agence régionale de santé (ARS) a annoncé sa fermeture, soi-disant, temporaire, mais l’inquiétude est grande. Les raisons invoquées sont un manque de personnel infirmier et un déficit de cette structure. Or, les spécificités de ce lieu (implantation géographique, taux d’encadrement, taille...) sont à prendre à compte et un raisonnement purement comptable ne peut être appliqué pour ce projet. Les patients et les aidants familiaux sont unanimes sur la plus-value de cette structure dans l’accompagnement. Environ 200 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson en France, maladie handicapante, avec une dégradation psychique, physique et cognitive de l’état de santé des personnes. Une pétition recueillant plus de 15 000 signatures de soutien a été lancée, preuve du mécontentement que suscite cette décision. L’heure est à l’ouverture d’autres structures basées sur ce modèle, non à la fermeture. Aussi, elle lui demande s’il peut intervenir pour que l’ARS sursoie sa décision de fermeture et que tous les moyens soient mis à œuvre pour permettre à cette unité de continuer à fonctionner durablement.