Mme Michelle Gréaume attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des professionnels des instituts régionaux de formation sanitaire et sociale (IRFSS) de la Croix-Rouge française.

Depuis le mois de septembre, les formateurs des IRFSS privés de la Croix-Rouge française sont en grève, pour dénoncer à la fois l’inégalité salariale qu’ils subissent mais aussi la forte dégradation de leurs conditions de travail.

En effet, alors que les quotas d’étudiants infirmiers et aides-soignants sont en augmentation à la demande des agences régionales de santé (ARS), les formateurs n’ont connu aucune valorisation significative de leurs salaires, et dénoncent une surcharge de travail causée par le non-remplacement des arrêts longue maladie et des départs en retraite.

Les mesures prises dans le cadre de la crise du Covid et celles issues du Ségur de la Santé, non applicables à ces professionnels, n’ont fait que renforcer ces disparités, et le sentiment de déclassement qui en découle.

L’écart de rémunération se creuse irrémédiablement avec leurs homologues des IRFSS publics, entraînant de nombreuses démissions, sans que la structure au niveau national n’offre de perspectives d’amélioration.

C’est pourquoi elle lui demande quels moyens il pourrait mettre en œuvre afin de contribuer à améliorer la situation des professionnels de la formation sanitaire et sociale de la Croix-Rouge française.