M. Jérémy Bacchi attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur les épreuves du bac de 2021. Il a été interpellé sur son territoire par des lycéens organisés au sein de l’union nationale lycéenne. L’année scolaire qui est sur le point de s’achever a été fortement perturbée par la crise de la Covid-19. Au-delà du stress accumulé, l’alternance répétée entre cours en présentiel, en distanciel, en demi-groupe a, d’une part, troublé les élèves dans leur parcours et leur apprentissage et, d’autre part, créé des irrégularités dans le suivi pédagogique. En sus, ce fonctionnement a été vecteur d’inégalités, entre établissements mais aussi entre élèves. En effet, outre des protocoles variables d’un établissement à l’autre, avec une différence significative de traitement entre public et privé ; l’accès à internet, l’environnement familial, les conditions d’habitations ne garantissent pas les mêmes chances de réussite à chaque élève.

Face à ces constats, il semble nécessaire d’aménager les épreuves du baccalauréat en cette année exceptionnelle que constitue 2021. Plusieurs organisations lycéennes demande l’annulation de la tenue des épreuves et la mise en place d’évaluations en contrôle continue tant dans les voies générales que professionnelles. Ces revendications ont été exprimées à plusieurs reprises à travers de nombreux rassemblements sur l’ensemble du territoire français mais n’ont que trop peu été entendues. Il est temps d’instaurer un véritable dialogue social avec ces organisations qui ne demandent qu’un environnement de travail sain pour les lycéens et des chances de réussite égales dénuées de toute forme d’élitisme, cela semble légitime.