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Les questions orales

L’ensemble des questions orales posées par votre sénatrice ou votre sénateur. Au Sénat, une question orale peut, suivant les cas, être suivie d’un débat. Dans ce cas, chaque groupe politique intervient au cours de la discussion.

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Projet de fermeture du site THALES

Par / 18 décembre 2001

par Roland Muzeau

Roland Muzeau. Au comité central d’entreprise du 24 octobre, la direction
générale de Thalès communications a annoncé son intention de fermer le site de Gennevilliers, et d’en transférer les activités à Colombes.

Cette entreprise est une filiale à 100 % de Thalès, ex-Thomson-C.S.F., qui conçoit et produit des équipements destinés à assurer les communications spécialisées des forces terrestres, aériennes et navales.

Gennevilliers est le site historique de la société. Dans les années 1980, près de 5 000 salariés, y étaient employés. Ils sont à peine plus d’un millier aujourd’hui !

Thalès est une compagnie de taille internationale, présente dans plus de trente pays, employant 65 000 salariés, et qui a réalisé 56,4 milliards de francs de chiffre d’affaires en 2000.

Ce projet de fermeture est d’autant plus choquant que d’autres sites, comme ceux de Marcq-en-Barœul et de Cholet sont menacés, et qu’il s’inscrit dans une restructuration d’ampleur qui risque de supprimer des emplois et de déstabiliser des territoires.

Il est d’autant plus incompréhensible que depuis plusieurs années la direction du siège coopérait en bonne intelligence avec la ville pour regrouper à Gennevilliers les activités dispersées. La ville a déboursé 10 millions de francs pour aménager les accès, traiter la sécurité des abords, démolir les bâtiments vétustes, construire près de 20 000 m2 d’activités, de bureaux et de laboratoires, racheter les terrains encore loués. Or, lors du dernier comité central d’entreprise, la direction a annoncé la vente de 23 sites, dont 13 en région parisienne. Celui de Gennevilliers ne serait pas vendu pour cause de pollution des sols ! Ainsi, la direction de Thalès pense fermer son site de Gennevilliers, qu’elle ne vend pas, pour le transférer à Colombes qu’elle met en vente !

Les organisations syndicales unanimes dénoncent l’attitude de la direction du groupe et se prononcent contre la fermeture du site de Gennevilliers, dont le transfert à Colombes coûtera plus cher que la poursuite des aménagements sur place.

Le comité d’entreprise, comme le comité central d’entreprise, désapprouve le projet de la direction. Quelles mesures le gouvernement entend- il mettre en œuvre pour maintenir et développer les activités de Thalès-comunications à Gennevilliers ?

M. FLOCH, secrétaire d’État à la défense, chargé des anciens combattants. L’entreprise Thalès souhaite regrouper d’ici fin 2002 les deux implantations très voisines de sa filiale en région parisienne, Colombes et Gennevilliers, qui appartiennent toutes deux à la « boucle Nord » du département des Hauts-de- Seine. Sous réserve du résultat de l’étude de regroupement, les équipes de Gennevilliers seraient transférées à Colombes où travaillent déjà de plus en plus souvent sur des programmes communs, les spécialistes techniques des deux sites étant complémentaires, environ deux mille personnes. M. Richard a demandé aux dirigeants de Thalès de le tenir informé des conclusions de l’étude.

Par ailleurs, le projet de regroupement sur le site de Colombes ne s’inscrit pas dans le cadre d’un plan de réduction d’effectifs. Son impact en termes d’emplois devrait donc être très limité. De plus, les activités tertiaires du site de Gennevilliers pourraient être remplacées par de nouvelles activités du même type dans le cadre d’un projet de reconversion qu’il conviendra de mettre sur pied avec l’État, les collectivités locales, les partenaires économiques et sociaux. En tout état de cause, le groupe Thalès devra assumer ses responsabilités à l’égard du bassin d’emploi et plus particulièrement de Gennevilliers.

Dans cette perspective, les efforts déployés par la ville pour accompagner le développement du site, n’auront pas été vains et contribueront à attirer de nouvelles activités économiques.

M. MUZEAU. Je crains qu’avec cette réponse, M. le ministre de la Défense n’ait déjà accepté le départ de Thalès Communications de Gennevilliers. Nous ne voulons pas entendre parler de reconversion du site alors qu’aucune raison économique ne la justifie.

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