C’est dans le département de l’Allier qu’eurent lieu les journées parlementaires de nos deux groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat. Nous fûmes accueillis à Yzeure exactement, tout près de Moulins.

Dans la foulée de cette magnifique Fête de l’Humanité, à quelques encâblures de la rentrée du Parlement en octobre, c’est l’occasion de mieux se connaître. En effet, nous sommes chacune et chacun dans nos « couloirs » respectifs, et il existe peu de moments pour échanger sur nos engagements communs.

Le maire d’Yzeure qui nous accueille donne le ton en nous expliquant les craintes qu’il a pour cette fin d’année en voyant arriver les factures d’énergie, ça flambe pour les particuliers, les entreprises et les collectivités. Les mesurettes du gouvernement n’y suffiront pas à l’évidence, c’est la loi implacable du marché qui engendre ces tensions.

On évoque également dans ces journées le nouveau contexte politique issu des élections du printemps, une Macronie fragilisée à l’Assemblée nationale, la possibilité pour les parlementaires communistes de prendre des initiatives et de marquer des points. Des journées qui sont aussi l’occasion de rencontrer et découvrir nos collègues ultra-marins élus en juin. Une table ronde sera tenue le vendredi matin pour mieux comprendre la spécificité et la réalité de ces territoires, Guyane, Polynésie, Réunion, Martinique… matinée enrichissante.

Un autre moment riche, le poids du Parlement dans ce contexte nouveau, la fin de la majorité godillot, les député.e.s « Playmobil »… mais il y a bien une majorité libérale au Palais Bourbon, d’accord sur le fond. André Chassaigne et Eliane Assassi le diront, il y a des opportunités à saisir.

Et puis, il y a ce brassage de collaborateurs présents qui se découvrent, établissent des liens pour travailler mieux encore demain, communiquer plus régulièrement. Et enfin, comme un pied de nez à Emmanuel Macron, une terre d’abondance, du roussellement au concret : viande charolaise, fromage de pays et Saint-Pourçain… avec modération.

Oui, vive le Bourbonnais, dites bien le Bourbonnais, pas l’Auvergne, ce n’est pas la même réalité.