« Eh bien oui nous sommes en direct du Palais de l’Elysée pour vivre avec vous cette journée historique, nos équipes techniques sont mobilisées depuis 5 heures ce matin, pas moins de 300 personnes sur le pied de guerre afin que le bon peuple de France puisse profiter de tous les fastes du sacre de notre nouveau souverain. Noblesse, Clergé et Tiers-Etat sont tous rassemblés dans le palais afin de participer aux festivités, le peuple des gueux s’impatiente ici à Paris et chez lui devant nos écrans.

Le carrosse royal n’est toujours pas en vue, nous en profitons pour décrire le décor. Sa Majesté arpentera prestement le tapis rouge déroulé dans la cour pour éviter toute souillure sur les souliers de cérémonie. Le Grand Chambellan de France a bien voulu informer la presse des horaires de cérémonie, c’est ainsi que nous avons appris que Sa Majesté quitterait son hôtel particulier à 9h30, précédé de cinq minutes par la reine Brigitte qui sera accueillie sur le perron par le Majordome, quelques laquais et autres valets de pied qui veilleront à la sécurité et au confort de Madame. La reine porte ce matin une élégante tenue gentiment mise à sa disposition par la maison LVMH qui vêt tous les grands de ce monde. Ce bleu de France vous sied à merveille, Majesté ! Un peu de couleur dans ce monde de grisaille, oui il nous faut un peu de rêve !

Et voilà notre roi Macron 1er qui descend de son carrosse tiré par un attelage de six chevaux à la robe alezan du plus bel effet. Sa Majesté salue le peuple assemblé devant le Palais et s’engage ensuite sur les 60 mètres du tapis rouge impeccable. François II, digne héritier de François 1er qui régna de 1981 à 1995, vient à la rencontre de son successeur. La garde royale entame la Marche Royale, l’hymne officiel du Royaume de France.

L’émotion est intense à cet instant précis. Les grands de ce monde, têtes couronnées et autres princes, princesses et altesses saluent l’arrivée de notre nouveau souverain le jour même de son sacre… Mais déjà il nous faut rendre l’antenne. Ici le Palais de l’Elysée, Stéphane Bern, le 14 mai de l’an de grâce 2017. »