Actualité

Nous le craignions, nous avons averti…

par Michelle Gréaume

Dès le début du confinement, nous le craignions. Nous, impliqué.e.s dans la lutte contre les violences faites aux femmes, nous engagé.e.s au service de la protection de l’enfance, nous savions que cette période pourrait être dramatique, si aucune mesure n’était prise en urgence par le Gouvernement. Les chiffres sont sans appel, les interventions des forces de l’ordre au domicile pour des (…)

Un bilan très mitigé

Alors que le Sénat était amené à discuter en seconde lecture de la proposition de loi sur la Protection de l’enfant, la droite sénatoriale a, comme à son habitude, supprimé un certain nombre de mesures positives.
La sénatrice socialiste Michelle Meunier à l’origine de cette proposition de loi, avec Muguette Dini (UDI), n’a pas réussi à convaincre la majorité sénatoriale qui a refusé la (…)

« Pas de bébés à la consigne », un enjeu de société

Au nom du groupe CRC-SPG vous avez été à l’initiative d ‘un débat en séance publique sur la petite enfance, quelle était votre objectif ?
Il y a un an, Nadine MORANO – alors en charge de la petite enfance – a pris le décret organisant l’inscription en surnombre des enfants et réduisant le nombre d’encadrants dans les crèches, depuis la petite enfance est au cœur d’un mouvement social et (…)

Une politique en jachère

A l’initiative du groupe CRC-SPG, le Sénat débattra cet après-midi de la politique à destination de la petite enfance, telle que menée par le gouvernement.
Une politique qu’ Isabelle PASQUET - sénatrice des Bouches-du-Rhône membre de la commission des affaires sociales et chargée pour le groupe des questions relatives à l’enfance – considère être en jachère. « La réalité c’est que cette (…)

La suppression des allocations familiales : un dispositif injuste et inefficace

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont vivement dénoncé hier la proposition de loi visant à lutter contre l’absentéisme scolaire par la suppression des allocations familiales. Malgré leur opposition, le texte de la majorité a été adopté, systématisant la sanction des familles d’enfants « absentéistes » (absence de plus de 4 demi-journées par mois) par la suppression de la part des allocations (…)

Quand les caisses d’allocations familiales pratiquent la discrimination

par Josiane Mathon-Poinat

Aujourd’hui, sur la base de l’article L. 512-2 du code de la sécurité sociale, les caisses d’allocations familiales refusent de verser des allocations aux familles en situation régulière dont les enfants sont arrivés en France hors du regroupement familial, et créent de fait une discrimination fondée sur les origines.
Hermétiques à toutes critiques formulées par les différentes institutions (…)

Planning familial : une victoire

La diminution des crédits budgétaires alloués au planning familial a suscité une grande émotion. Les associations, celles et ceux attachés aux droits des femmes se sont mobilisés pour refuser l’abandon par l’Etat de sa responsabilité en matière d’information, d’éducation à la sexualité et de prévention prévues dans la loi Neuwirth. Les élus du groupe CRC-SPG - dont sa présidente Nicole BORVO (…)

Les familles devront se serrer la ceinture

En annonçant vouloir supprimer le palier de majoration des allocations familiales à 11 ans, le gouvernement entend une fois de plus réaliser des économies sur le dos des Français. « C’est encore aux familles modestes que l’on impose le poids d’une politique de rigueur », estiment dans un communiqué les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste Républicain et Citoyen, lesquels dénoncent « l’absence de politique familiale fondée sur la solidarité nationale » et regrettent « qu’une nouvelle fois, la branche famille de la sécurité sociale soit considérée comme une simple variable d’ajustement budgétaire ».

La carte famille nombreuse, première victime du plan de rigueur

Le Gouvernement vient d’annoncer publiquement la suppression de la carte famille nombreuse, ainsi que sa volonté d’en réduire considérablement la portée, dans le seul but de faire économiser à l’Etat quelques 70 millions d’euros.
Il n’aura donc fallu que quelques semaines après les élections municipales, pour que le plan de rigueur annoncé par la gauche et démenti par le gouvernement se (…)

Un acte odieux qui pénalise des enfants

Le Gouvernement a présenté, à la dernière minute, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, un amendement qui remet en cause le droit aux allocations familiales pour les familles étrangères, en subordonnant leur versement à la régularité du séjour de l’enfant sur le territoire. "Cet amendement, réagissent les élus CRC dans un communiqué, confirme l’obsession du gouvernement Villepin-Sarkozy de réduire de plus en plus les droits des étrangers, de s’attaquer aux enfants, mais aussi de favoriser les amalgames à des fins politiques, au détriment du respect des droits les plus élémentaires."

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Droit du sol à Mayotte : l’obsession migratoire au détriment des vraies urgences

par Évelyne Corbière Naminzo

Après Chido et Dikeledi, l’heure devrait être à un plan d’investissement massif pour le développement et la mise à niveau des services publics.
Mais tout est occulté par votre obsession migratoire. Dire aux Mahorais qui ont des difficultés d’accès à l’eau, à l’éducation ou à la santé que la réforme du droit du sol améliorera leur quotidien, c’est entretenir une illusion. Retirer des droits (…)

Mineurs délinquants : faut-il juger les enfants comme des adultes ?

par Ian Brossat

"La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains ». Ainsi s’ouvrait l’ordonnance de 1945, signée par le général de Gaulle, qui organisait la justice pénale des mineurs selon les principes d’atténuation de la responsabilité en fonction de l’âge, de primauté de l’éducatif sur le répressif et de spécialisation des (…)