Le tribunal de Turin vient de condamner deux dirigeants de la société Eternit, en Italie, à 16 ans de prison et des dizaines de millions d’euros de dédommagements à 6000 victimes italiennes de l’amiante et leurs familles.
C’est une première dans le monde et une nouvelle historique pour la prévention des maladies professionnelles en créant un antécédent envers quiconque utilise cette fibre tueuse, l’amiante, et sacrifie ainsi la santé de ses salariés sur l’autel du profit.
Ce procès à résonance internationale constitue aussi un espoir pour les victimes de l’amiante en France qui attendent un tel jugement pénal depuis des années notamment depuis le dépôt des premières plaintes en 1996.
A la lueur de l’exemple italien où le parquet est totalement indépendant du pouvoir exécutif, les obstacles à la tenue d’un procès pénal de l’amiante dans notre pays doivent être levés et il faut donner les moyens à la justice française de fonctionner et de mener les enquêtes nécessaires.
Les victimes de l’amiante et leurs familles ne peuvent plus attendre !