Michelle DEMESSINE partage la satisfaction légitime des salariés d’Asltom qui a vu confirmer sa condamnation pour mise en danger d’autrui par la cour d’appel de Douai ce matin.
Cette première nationale est une avancée sans précédant pour tous les salariés exposés quotidiennement aux risques professionnels.
Michelle DEMESSINE souhaite que cette décision exemplaire fasse référence auprès des Tribunaux des Affaires Sociales qui aujourd’hui mettent en cause la réalité des maladies professionnelles et des préjudices subis par les victimes de l’amiante et diminuent durement leur indemnisation.
Elle souhaite également, comme elle le propose dans la Proposition de Loi qu’elle a déposé au Sénat, que le code pénal soit actualisé afin que les peines ridiculement faibles encourues par les entreprises qui n’hésitent pas à exposer leurs salariés à des risques majeurs soient significativement majorées à la hauteur des dégâts sociaux et humains constatés.
Cette nouvelle étape vers un grand procès pénal de l’amiante prouve une fois encore que la mobilisation des travailleurs, des syndicats et des associations de victimes est une condition indispensable aux progrès juridiques et sociaux à venir.
