Baisse des crédits "Aide publique au développement" : la réaction du groupe CRCE-K

Publié le 17 janvier 2025 à 16:52

Le sabrage du budget de l’Aide publique au développement implique vies humaines sacrifiées
et déstabilisation des États les plus fragiles

Ce qui était présenté comme une simple pause dans l’augmentation de l’Aide publique au développement lors du PLF 2024 s’est transformé, quelques mois plus tard en février de l’année dernière, en un retour en arrière lorsque le Ministre des finances publiques de l’époque a décidé la coupe de 800 millions d’euros de l’APD soit 13% de son budget.

Pour l’année 2025, ce PLF prévoit la coupe de 700 millions d’euros supplémentaires au budget de l’APD.

En séance, le gouvernement a entendu opérer une coupe additionnelle de 641 millions d’euros par voie d’amendement.

Le budget de l’APD baissera ainsi de près de 35% par rapport à l’année dernière.
Conscient du dérapage des finances publiques causé par la politique macroniste et pourtant vantée depuis 2017 par les gouvernements successifs, notre groupe a proposé un amendement visant à créer un nouveau programme pour financer le fonds de solidarité au développement en lieu et place de l’affectation de la taxe des transactions financières et d’une partie de la taxe sur les billets d’avion.
Après son adoption par la majorité des élus présents dans l’hémicycle, il incombait dès lors au gouvernement de lever le gage, d’accepter ainsi cet amendement et donc de respecter le vote du parlement.

Le gouvernement, incapable de compromis, a dû faire face au vote de notre amendement qui a mis en évidence le malaise exprimé sur les bancs tant de droite que de gauche face à cette saignée austéritaire.

Soucieux du rayonnement diplomatique de la France, solidaires de nos semblables dans le monde connaissant la faim, la guerre, la misère et l’urgence climatique ; les membres du groupe CRCE-K seront toujours du côté du partage, de l’universalisme et de la solidarité.

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