Malgré la censure, le gouvernement s’est refusé à déposer un nouveau projet de budget en réaménageant le texte de Michel Barnier. Fait inédit sous la Ve République, la seconde partie du projet de loi de finances pourrait ne jamais être débattue à l’Assemblée nationale.
Face à ce déni démocratique, nous formulons ici, à travers une proposition de loi d’urgence que nous déposons aujourd’hui, 10 propositions alternatives en faveur de la justice sociale et 10 propositions de justice fiscale. Des mesures claires et chiffrées, répondant aux urgences sociales et économiques :
- 84 milliards d’euros de recettes nouvelles, grâce à une taxation effective de l’évasion fiscale et des transactions financières, à l’abrogation de niches fiscales injustifiées et à une réforme de l’imposition du capital.
- Des mesures immédiates pour le pouvoir d’achat, incluant le blocage des prix des produits de première nécessité, la revalorisation du SMIC et l’augmentation des salaires.
- La fin des politiques d’austérité et de régression sociale, avec l’abrogation de la réforme des retraites et un investissement massif dans les services publics essentiels : hôpital, éducation, transports, logement social.