L’annulation de la relaxe des faucheurs volontaires, nouvel exemple de la répression de l’action militante

Publié le 28 juin 2006 à 08:38 Mise à jour le 8 avril 2015

La Cour d’Appel d’Orléans vient d’annuler la relaxe des 49 faucheurs volontaires prononcée en première instance sur le fondement de « l’état de nécessité ».

Les peines sont lourdes : amendes, prison avec sursis, prison ferme pour Jean-Emile SANCHEZ, ex-porte-parole de la Confédération paysanne. C’est intolérable.

Une nouvelle fois, le répressif et la criminalisation de l’action militante prennent le dessus sur la nécessité du débat le plus large, dans la plus grande transparence, ce à quoi ne répond pas le projet de loi du gouvernement.

Comme j’ai eu l’occasion de le dire lors de précédents procès, la revendication d’un moratoire sur la culture d’OGM en plein champ est légitime, en application du principe de précaution, en même temps que des recherches doivent se poursuivre.

Pour l’heure, la société Monsanto a des raisons de se réjouir et ne s’en prive pas.

Nicole Borvo Cohen-Seat

Ancienne sénatrice de Paris et présidente du groupe CRC

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