Suite à une rencontre hier avec des représentant-e-s des différents offices publics de l’habitat (OPH) du Val-de-Marne, nous avons eu la confirmation du danger de l’article 52 du projet de loi de finances 2018 qui vise à réformer les Aides personnalisés au logement (APL).
En baissant les APL et en demandant aux bailleurs de compenser cette diminution, le gouvernement attaque de plein fouet le logement social !
Président-e-s et Directeurs/trices des organismes du Val-de-Marne ont expliqué combien cette réforme mettait à mal leurs budgets. Si le gouvernement maintient sa décision, ce sont de nombreux projets de construction, de rénovation urbaine, de réhabilitation, d’entretien du parc social qui ne pourront plus être menés à bien.
Pour nous, c’est inacceptable ! Il faut bien voir que contrairement à ce que dit le gouvernement, cela va avoir un impact direct sur les locataires, sur leur cadre de vie !
Bien souvent le logement social, les quartiers populaires sont stigmatisés. De nombreux efforts sont faits par les bailleurs sociaux, des villes pour améliorer les conditions de vie des habitant-e-s. Cette réforme couplée avec la baisse du budget politique de la ville, les effets font être terribles, tant pour les offices publics que pour les locataires.
A l’heure où les demandeurs de logements sont de plus en plus nombreux, baisser les recettes des bailleurs qui produisent de l’offre locative, est une hérésie !
Ce sont pour toutes ces raisons, que nous demandons la suppression de l’article 52 du PLF, ou a minima un moratoire sur cette réforme en attendant la future loi ‘’logement’’ annoncée par le gouvernement pour début 2018.
Nous allons parallèlement demander en urgence un rendez-vous au Ministre de la Cohésion des territoires, afin d’être reçu-e-s avec des élu-es locaux et des responsables des organismes publics pour lui faire part de nos inquiétudes collectives.