Depuis plusieurs mois, Pierre Gosnat se battait contre le cancer. Il n’en avait jamais fait mystère. Pierrot comme l’appelait ses amis, ses camarades, avait décidé de rendre public son combat, parce que c’était un combat pour la vie.
Pierrot avait à cœur, au cœur sa ville d’Ivry Sur Seine. Tout jeune, il avait hérité de son grand-père Venise Gosnat et de son père Georges Gosnat cette envie de se battre pour la justice sociale, pour « l’humain d’abord » ! Il c’était engagé très tôt à la jeunesse communiste, puis au parti communiste français. Fidèle à son engagement, il cherchait à le faire vivre en se mettant au service du plus grand nombre.
Maire depuis 1998, il n’avait de cesse de faire que chaque projet, petit ou grand, culturel, éducatif, économique, environnementale, fasse préalablement l’objet d’une concertation. Sous son impulsion, Ivry Sur Seine était un laboratoire d’idée, que certains journalistes appellent le « nouveau communisme municipal ». Ivry Sur Seine est une ville dynamique, vivante, ou la priorité est donnée aux habitants, à tous les habitants, quelques soient leurs âges, leurs sexes, leurs origines, leurs pouvoirs d’achat. Avec les maires de Vitry Sur Seine, et de Choisy le Roi, il a contribué à créer la communauté d’agglomération de Seine Amont pour donner plus de forces à leurs projets.
Homme de culture, il aimait discuter avec Jean Ferrat, Allain Leprest qu’il a soutenu jusqu’au bout. Avec Alice, sa femme, il allait avec gourmandise au festival d’Avignon écouter, regarder les nouvelles créations. Il avait obtenu le label de Centre Théâtral National pour Ivry pour promouvoir plus en profondeur la culture dans cette ville populaire, cosmopolite.
C’est tout cela et tellement plus que nous lègue Pierrot !
A Alice, sa femme, à ses enfants, sa famille, ses proches, ses amis, ses camarades, aux communistes d’Ivry et du val de Marne, aux Ivryennes et Ivryens, au nom du Parti communiste Français, et en mon nom, je vous adresse toutes mes condoléances, et tout notre soutien dans cette épreuve.