Nous apprenons que la Bourse du travail de Villejuif, située au 16 rue Jean Jaurès, fait partie d’une liste de bâtiments et locaux que la municipalité souhaite vendre pour cette année 2015.
Cette Bourse du Travail rayonne sur les trois communes de Fresnes, l’Hay les Roses et Villejuif, ce qui représente un bassin d’emplois de 60 000 salarié-es. Son rôle d’écoute, de conseils, d’aides juridiques et administratives est essentiel. Ce sont notamment 250 personnes qui ont été reçues en 2014 par la permanence juridique.
C’est un lieu indispensable pour la vie associative et syndicale locale. Céder ce patrimoine, et donc fermer la Bourse du travail, reviendrait non seulement à sanctionner les salarié-es de Villejuif, l’Hay les Roses et Fresnes, mais également à porter une grave atteinte à la démocratie.
Après les menaces sur le centre de santé, l’annonce de retirer à une place de la ville le nom de Georges Marchais, le nouveau maire et son équipe s’en prennent à un lieu qui contribue au mieux vivre ensemble, à l’exercice d’un droit chèrement acquis, le droit syndical.
Cette remise en cause de la démocratie est inacceptable et appelle à une mobilisation de tous les démocrates.
A l’heure où les salarié-es font face à de nombreuses régressions, symbolisées notamment par le projet de loi Macron, nous sommes et serons aux côtés des salarié-es, de toutes celles et de tous ceux qui luttent pour le maintien de la Bourse du travail de Villejuif