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Sénatoriales 2011 : pourquoi je suis candidat

Par / 23 août 2011

Le 25 septembre prochain, le Sénat sera renouvelé pour moitié. Pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, la droite peut être battue et la majorité pourrait passer à gauche, reflétant ainsi le résultat des élections locales de ces dernières années. Il s’en faut de quelques sièges.

Depuis presque 5 ans, les mauvais coups contre les salariés, leurs familles s’accumulent : réduction des dépenses publiques utiles, allongement de l’âge de la retraite, affaiblissement des services publics comme la Poste, l’éducation, la santé, démantèlement de la protection sociale. Seuls les salariés sont invités à régler la note de la crise financière. Les profits et les riches, eux, se portent toujours très bien, notamment avec la liquidation de l’impôt de solidarité sur la fortune !

Nicolas Sarkozy entend encore en rajouter en inscrivant dans la Constitution le principe de réduction des dépenses publiques !

Avec la droite et le centre, la marge de manoeuvre des élus locaux s’est considérablement amoindrie avec la suppression de la taxe professionnelle, le gel des dotations de l’Etat et la réforme des collectivités locales.

On veut placer les collectivités sous la même contrainte budgétaire que l’Etat, en piétinnant la décentralisation qui a pourtant permis de grandes avancées. C’est dans cette même attitude autoritaire que s’inscrivent les schémas de coopération intercommunale. Ainsi le préfet de Seine-et-Marne vise, avant la fin de l’année, à faire passer en force, s’il le faut, notre département de 43 à 30 intercommunalités.

C’est inacceptable !

J’ai combattu toutes les lois iniques éditées par l’Elysée et votées sans sourciller par les sénateurs de droite et du centre : bouclier fiscal, privatisation de la Poste, privatisation des hôpitaux publics, réforme des retraites, lois liberticides, austérité imposée aux peuples européens, réforme territoriale et plus récemment la loi n’interdisant pas, de fait, l’exploitation des gaz et huiles de schiste.

Depuis 2004, j’ai également fait valoir d’autres choix, rompant avec le libéralisme destructeur.

Le 25 septembre, vous pouvez mettre la droite et le centre en échec.

La Seine-et-Marne n’étant représentée à l’Assemblée nationale que par des députés UMP, la droite et le centre veulent maintenant obtenir la majorité des sénateurs du département, niant ainsi la réalité des derniers scrutins locaux qui ont donné de larges victoires à la gauche, aux régionales et aux cantonales.

En élisant trois sénateurs de gauche dont un communiste, vous assurerez donc une plus juste représentation de la Seine-et-Marne au Parlement.

Le Sénat ne doit pas être considéré par un ancien Ministre sarkozyste, qui a quitté l’UMP de fraiche date, comme un moyen de s’assurer un siège au Parlement par peur de ne pas retrouver le sien à l’Assemblée nationale en juin prochain.

Cette élection ne doit pas être dévoyée. Face aux tambouilles orchestrées dans les officines de la droite et du centre, la Gauche se présente unie, résolue à défendre les intérêts des collectivités et des habitants seine-et-marnais.

De leur côté, et malgré les grandes promesses sur les documents de propagande sur papier glacé, les listes UMP et Jégo ne visent qu’un seul et même objectif : assurer la continuité de la politique dévastatrice de Nicolas Sarkozy.

Les habitants et les collectivités seine-et-marnais ont besoin de parlementaires conscients de leurs attentes, de leurs difficultés. Ils ont besoin de parlementaires capables de se battre contre le recul des services publics, dans nos quartiers comme en milieu rural ; mais aussi de garantir la pérénité de notre système social très lourdement impacté, lui redonner toute sa place et toute son efficacité.
Or, comment les candidats de droite et du centre pourraient-ils apporter demain ce qu’ils n’ont cesser de détruire main dans la main ces dernières années ?

En me portant candidat au renouvellement de mon mandat sénatorial, je souhaite poursuivre mon action de défense des collectivités territoriales et des droits sociaux.

Je souhaite également, si les conditions le permettent, participer, au sein d’une nouvelle majorité de gauche, à la construction d’une véritable rupture avec la dictature des marchés financiers .

La Seine-et-Marne, comme notre pays, ne manque pas d’atouts. A nous de leur donner enfin un avenir.

Le 25 septembre, en votant pour la liste de la Gauche, des écologistes et des républicains progressistes, conduite par Vincent Eblé, vous pouvez changer la donne !

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