Le gouvernement s’est tardivement repositionné dans la gestion de la crise migratoire. Il a attendu d’être confronté à une véritable catastrophe humanitaire pour reconsidérer sa position sur l’accueil des réfugiés. Il était temps, car cette situation n’était pas digne de la France. En vue de démanteler les campements de fortune de Calais et de Paris, l’État organise désormais, dans l’urgence, l’hébergement des réfugiés dans des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO) un peu partout en France.
Mais cette opération d’une grande complexité est menée dans la précipitation et parfois dans l’improvisation. Des lieux (...)