Le rejet préalable de votre projet de loi sur l’immigration lundi à l’Assemblée nationale est un échec cuisant.
Vous osez dénoncer l’empêchement du débat alors que vous avez vous-même coupé court à toute discussion des députés à vingt reprises, tant sur les retraites que sur les budgets, par les 49-3 successifs.
Vous allez aujourd’hui nous opposer qu’en l’absence d’un tel débat à l’Assemblée, c’est un texte plus dur, celui du Sénat qui devient la base de travail commune aux deux chambres.
Mais la confusion, Madame la Première ministre, c’est vous qui l’avez entretenue en accompagnant ici le texte de la droite sénatoriale. Vos soutiens ici au Sénat ont voté le texte sénatorial alors que votre (…)