Droit d’asile : question préalable
Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre la modification du droit d’asile votée au Sénat. Le texte se traduit en effet par une profonde remise en cause d’un droit reconnu depuis très longtemps, notamment par la Révolution française. En s’adressant au gouvernement, Danielle Bidard-Reydet a rejeté « l’approche purement comptable du problème des réfugiés. Vous ne percevez ce problème que comme un coût financier, alors que beaucoup de réfugiés nous apportent leur compétence, leur créativité et leur volonté de participer à l’accroissement de la richesse nationale. Chiffres à l’appui, vous expliquez qu’il est nécessaire de réformer pour éviter les engorgements des demandes, mais cette réforme se borne simplement à faire baisser les chiffres, elle ne prend pas en considération les causes et les circonstances. Les réfugiés ne sont pas des coupables, ils sont avant tout des victimes ».