Évelyne Corbière Naminzo

Professeur des écoles depuis 2003, Évelyne Corbière s’engage dans la vie associative en 2013 en adhérant à l’Union des femmes de La Réunion et milite en particulier sur la question des violences contre les femmes.

Elle est élue conseillère régionale en 2021 puis sénatrice en 2023.

Mayotte : l’obsession migratoire au détriment des vraies urgences

Après Chido et Dikeledi, l’heure devrait être à un plan d’investissement massif pour le développement et la mise à niveau des services publics.
Mais tout est occulté par votre obsession migratoire. Dire aux Mahorais qui ont des difficultés d’accès à l’eau, à l’éducation ou à la santé que la réforme du droit du sol améliorera leur quotidien, c’est entretenir une illusion. Retirer des droits (…)

"IVG : Reconnaître la souffrance d’hier, garantir les droits de demain"

Un an après l’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution et cinquante ans après la loi Veil, nous reconnaissons la souffrance physique et morale subie par les femmes ayant bravé l’interdit et la répression patriarcale exercée par l’État sur le corps des femmes.
Nous saluons la création d’une commission nationale indépendante chargée de rétablir la vérité, mais regrettons qu’il n’ait pas (…)

À Mayotte, l’urgence doit devenir durable

Un mois et demi après le passage de Chido, le Sénat vote enfin un texte d’urgence.
Rappelons que 90 % des Mahorais n’ont pas de toit, en pleine saison cyclonique. Dikeledi a encore aggravé la situation. Nous refusons que la précarité et la fragilité de l’habitat soient la norme à Mayotte.
Là-bas, les familles manquent de tout - d’eau, de nourriture, d’énergie, de soins. Mayotte se sent (…)

Mayotte : une loi d’urgence qui arrive tard

Si toutes nos pensées doivent se tourner vers Mayotte, ce sont des mesures concrètes que nous attendons.
Les visites ministérielles successives ne changent rien au sentiment profond d’abandon que vit Mayotte. La loi d’urgence est intervenue bien trop tard, alors que les Mahorais vivent une situation d’urgence humanitaire. Ils manquent d’eau, de nourriture, d’accès à l’énergie et aux soins. (…)

L’austérité jusque dans les outre-mer

Alors que le précédent gouvernement a été censuré, le pays réclame un changement de cap. Quant aux outre-mer, ils méritaient un autre budget, au moins 10 000 fois plus ambitieux !
Alors que le la décision de dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie a provoqué le chaos, que des protestations contre la vie chère ont éclaté en Martinique et en Guadeloupe, que le cyclone Chido a dévasté (…)

Éducation : répondre à la promesse républicaine d’égalité

Madame la ministre, vous avez affirmé avoir trois priorités : élever le niveau, élever le niveau, élever le niveau. Pourtant, les grandes enquêtes internationales ne montrent aucune faiblesse singulière du niveau, qui est dans la moyenne des autres pays.
En revanche, notre système est le plus discriminant socialement. Il ne répond plus à la promesse républicaine d’égalité. Votre priorité (…)

À quand une loi-cadre contre les violences sexuelles ?

Alors que les réquisitions du procès des viols de Mazan résonnent actuellement dans la salle du tribunal judiciaire d’Avignon, voilà quelques semaines que le monde entier regarde Gisèle Pelicot avec admiration et découvre avec horreur les atrocités dont elle a été victime.
Pourtant, toutes les femmes le savent : si l’ampleur des viols est sans précédent dans cette affaire, le geste, lui, (…)

Vote d’une ordonnance de sûreté pour protéger les enfants

À l’heure où 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, le Parlement a adopté de nouvelles mesures en mars et juin derniers, renforçant l’ordonnance de protection créée en 2010.
Mais cette ordonnance ne protégeait pas directement les enfants victimes de violences. Nous discutons donc de la création d’une ordonnance de sûreté ou de l’extension de l’ordonnance de (…)

Santé en Outre-mer : encore un effort

Nous oeuvrons à ce que le droit applicable soit le même pour tous les Français. Il est plus que temps d’étendre aux territoires du Pacifique le cadre en matière de RIPH, de données des personnes malades et d’IVG.
Ce qui se joue, c’est bien de permettre à chaque Française de disposer des mêmes droits sur son corps. En Nouvelle-Calédonie, nombre de professionnels de santé ont appelé de leurs (…)

Un dispositif contre les violences intrafamiliales perfectible

Le rapport annuel 2023 du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) sur l’état des lieux du sexisme en France l’a démontré : les violences sexistes et sexuelles ne reculent pas.
En 2022, elles ont fait 244 000 victimes, dont 86 % de femmes. À La Réunion, 66 % des violences intrafamiliales sont des violences conjugales, dont 85 % des victimes sont des femmes. En moyenne, (…)

ÉvelyneCorbière Naminzo

Sénatrice de La Réunion
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Après Chido et Dikeledi, l’heure devrait être à un plan d’investissement massif pour le développement et la mise à niveau des services publics.
Mais tout est occulté par votre obsession migratoire. Dire aux Mahorais qui ont des difficultés d’accès à l’eau, à l’éducation ou à la santé que la réforme du droit du sol améliorera leur quotidien, c’est entretenir une illusion. Retirer des droits (…)

Mineurs délinquants : faut-il juger les enfants comme des adultes ?

par Ian Brossat

"La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains ». Ainsi s’ouvrait l’ordonnance de 1945, signée par le général de Gaulle, qui organisait la justice pénale des mineurs selon les principes d’atténuation de la responsabilité en fonction de l’âge, de primauté de l’éducatif sur le répressif et de spécialisation des (…)

"Plus d’enfants qui dorment dans la rue en 2025"

par Ian Brossat

Nous sommes réunis pour débattre d’une proposition de résolution qui pose une question simple : comment tolérer en France, sixième puissance économique du monde, que des enfants dorment dehors ?
C’est pourtant le quotidien de milliers de familles, d’enfants, de nourrissons contraints de survivre dans la rue, enchaînant les solutions d’hébergement précaires et inadaptées.
Dans le 18e (…)