Gérard Lahellec

Gérard Lahellec naît né le 4 avril 1954 à Kerdaret dans une famille d’exploitants agricoles communistes. C’est dans cet environnement qu’il apprend très tôt, outre la langue bretonne, le sens des autres.

Titulaire du baccalauréat en 1972, il entreprend des études, qu’il abandonne, à la faculté des sciences de Rennes puis exerce des fonctions d’auxiliaire de l’Éducation nationale.

Après avoir réussi le concours de technicien des installations des télécommunications, il intègre France-Télécom en 1978. Occupant diverses fonctions commerciales et responsabilités syndicales, il commence sa carrière politique en janvier 1994 en devenant conseiller régional de Bretagne, remplaçant Édouard Quemper, démissionnaire. L’année suivante, il est élu conseiller municipal de Saint-Brieuc et devient adjoint au maire Claude Saunier. Il conserve ces mandats jusqu’en mars 2001, année où la liste d’opposition conduite par Bruno Joncour remporte les élections municipales.

Réélu au conseil régional en 1998 et 2004, il est désigné vice-président chargé des transports, après la victoire de la gauche aux élections régionales et l’accession de Jean-Yves Le Drian à la présidence de région. Depuis cette date, il est reconduit dans cette fonction. Après son élection au Sénat, il annonce qu’il quitte sa fonction au 1er octobre 20203.

Il adhère au PCF à l’âge de 18 ans. De 1989 à 2013, il est responsable départemental du parti dans les Côtes-d’Armor.

Au chevet de l’agonie des vignes

Si l’introduction de la vigne en Bretagne est lointaine, depuis le Néolithique, je n’oserais pas affirmer devant nos collègues de régions viticoles qu’elle est une grande région viticole. Elle n’en est pas moins une grande région agricole. Or l’agriculture au sens large est un bien collectif.
Nous affichons désormais un solde net d’importations alimentaires déficitaire si nous n’y incluons (…)

Des drones dans nos champs, des doutes dans nos lois

Pour assurer le développement durable de notre agriculture, nous devons soutenir les modernisations et donc la recherche, surtout quand il s’agit de réduire la consommation de produits phytosanitaires, d’économiser l’eau et de limiter les gaspillages.
C’est pourquoi nous soutenons les missions de l’Inrae, les expertises de l’Anses et les politiques publiques visant à pérenniser les (…)

"SRP+10 : stopper la course folle vers des prix toujours plus bas"

Sujet délicat que le Seuil de Revente à Perte (SRP) +10 ! D’un côté, le libre-échange et la libre concurrence exercent une pression sur les prix à la production, aboutissant à des aberrations comme cette publicité pour de la viande à moins de 1 euro le kilo - le prix d’une cigarette.
Le produit alimentaire est instrumentalisé comme produit d’appel, son prix ne correspond plus à rien. Cette (…)

Loi d’orientation agricole : l’impasse de la compétitivité à tout prix

Les hasards du calendrier ont voulu que nos débats coïncident avec les élections aux chambres d’agriculture. Dans le strict respect d’un scrutin qui appartient aux agriculteurs et aux salariés agricoles, on peut dire que la colère continue de s’exprimer dans le monde paysan, et c’est normal.
Leur revenu n’est jamais garanti, car les prix agricoles ont été anormalement bas depuis deux ans (…)

Souveraineté agricole : lever la contrainte de la mondialisation

Les lois d’orientation sont élaborées pour répondre aux défis spécifiques d’un secteur. Ce texte contribuera-t-il à aider nos territoires à répondre aux demandes alimentaires de demain ?
La décarbonation, condition pour pérenniser une agriculture nourricière et répondre aux défis climatiques, sera-t-elle encouragée ? Le renouvellement des générations sera-t-il soutenu ? Peut-il s’envisager (…)

Agriculture : les normes ont bon dos

Si l’agriculture ne fait pas toute la ruralité, il n’y a pas de ruralité vivante sans agriculteurs. Nous devons nous interroger sur sa pérennité et son développement durable.
Ce n’est pas l’ambition de cette proposition de loi, qui s’attaque aux normes. Certes, on peut critiquer les excès de paperasserie et de bureaucratie ; il est certainement possible de simplifier la vie sans aggraver la (…)

La valeur ajoutée doit revenir à la ferme

Les passions populaires que suscite chaque année le Salon de l’agriculture ne doivent pas nous faire perdre de vue la crise structurelle qui la traverse.
Quelques rappels 1946, 6 millions de paysans en France, Nous comptons aujourd’hui moins de 400 000 exploitations agricoles et sur ces dernières, la moitié des agricultrices et agriculteurs accédera à la retraite dans les 10 ans à venir. (…)

Il faut une rémunération plus équitable des agriculteurs

Monsieur le ministre, le traité de Lisbonne spécifie que la PAC a pour but « de stabiliser les marchés » et surtout d’assurer « un niveau de vie équitable à la population agricole ». Force est de constater que depuis le découplage des aides, ces objectifs ne sont plus remplis.
Or la PAC demeure un levier d’accompagnement majeur de l’agriculture. Je conçois que l’exercice soit complexe, et (…)

Quand reconnaîtrons-nous que l’agriculture doit être sortie de l’univers de la concurrence ?

Monsieur le ministre, vous nous dites qu’il faut avoir le courage de revenir sur un certain nombre de dispositifs de la LME ; vous nous dites que l’augmentation du pouvoir d’achat des Français est une nécessité ; vous nous dites que cette augmentation ne peut pas se concevoir à partir de la destruction des revenus agricoles.
Évidemment, nous partageons ces affirmations. Nous les partageons (…)

GérardLahellec

Sénateur des Côtes-d'Armor
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par Marie-Claude Varaillas

Les années 50 ont donné naissance au « prêt à porter » et la pubicité s’est alors développée. Mais à cette époque les marques se limitent en moyenne à deux collections par an seulement ; une collection estivale et une collection hivernale.
Aujourd’hui l’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde . 5 ème plus gros émetteur de gaz à effet de serre en Europe, le secteur est aussi (…)

Une République à géométrie variable ?

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Nous partons de constats similaires, madame la rapporteure : les préfets utilisent peu leur pouvoir de dérogation et la complexité des normes est un fardeau pour les collectivités. Mais nous n’en tirons pas les mêmes conclusions.
Lorsque nous interrogeons les préfets, ceux-ci nous expliquent que ce n’est pas parce que leur pouvoir serait trop restreint ou que le risque pénal serait trop (…)