La réforme des rythmes scolaires fait l’objet d’oppositions massives : grève des enseignants du primaire, rejet des instances consultatives et opposition de nombreux maires.
Les rythmes peuvent être un élément permettant la réussite des élèves, mais seuls, ils ne peuvent lutter contre l’échec scolaire.
La réforme, telle qu’elle est prévue ne fera que déstabiliser l’école : elle manque de clarté sur ses visées et ses modalités d’application. Quant aux délais de mise en œuvre par les communes le mois supplémentaire accordé hier ne change rien : ils sont trop courts.
Ce débat a perdu de vue sa visée éducative (...)