Monsieur le Premier ministre, les élections européennes auront lieu ce dimanche.
Plus l’échéance approche, moins vous semblez serein. Plus l’échéance approche, plus vous êtes fébrile.
Il y a deux semaines, vous organisiez un débat sur mesure avec M. Bardella sur le service public. Ce lundi, vous débouliez sur le plateau de France Info, où vous n’étiez pas invité, pour tenter maladroitement de sauver votre candidate de la noyade. Ce jeudi, le Président de la République mobilise les médias à vingt-quatre heures de la fin de la campagne électorale, ce qui vous a valu une mise en garde de l’Arcom.
La réforme de l’audiovisuel n’a pas encore été votée que le bon vieux temps de l’ORTF est déjà revenu : votre ministre de la culture en vante les mérites, mais c’était un temps (…)