Jack Ralite

Ancien sénateur de Seine-Saint-Denis

Membre de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication

Elu le 24 septembre 1995

Né le 14 mai 1928

Journaliste

Membre du groupe d’études sur les arts de la scène et de la rue , du groupe d’études musiques et chanson française

Groupes interparlementaires d’amitié
Président délégué du groupe France-Balkans occidentaux (Bosnie-Herzégovine) ;

Fonctions antérieures

Ministre

Député

Maire d’ Aubervilliers

Aujourd’hui, la situation de la population pauvre, modeste, ouvrière et de la classe moyenne est plus mauvaise, alors que celle du capital fait des bonds

À l’université d’été de l’UMP, dimanche dernier, le Premier ministre a eu recours aux termes « éthique », « sincérité », « conscience morale et civique », « esprit citoyen », qui caractériseraient, selon lui, sa politique, en les opposant à ceux de « mirage », « faux-semblant », « amertume », « inconséquence » et « préjugé », qu’il attribue à l’opposition. Pour justifier ce langage, il a (…)

Une augmentation de 1 % en trompe-l’oeil

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la culture a une petite présence dans le débat budgétaire du Sénat. Une heure et vingt-cinq minutes pour l’imaginaire, la pensée, la création, c’est une impolitesse !
J’ai participé en novembre, à Saint-Étienne, au cinquantième anniversaire de la FNCC, la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture, (…)

Une double peine contre France Télévisions

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’examen du budget de l’audiovisuel nous donne l’occasion de faire un premier bilan de la loi du Président Nicolas Sarkozy supprimant la publicité et nommant les présidents de France Télévisions et de Radio France.
Mais, avant tout, je veux caractériser ce que veut faire le Gouvernement de l’AFP, troisième agence mondiale (…)

La grève du Centre Georges-Pompidou est un symbole courageux et digne

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, octroyer sept minutes pour traiter du budget de la culture pour 2010 et de son contexte gravement préoccupant, c’est mutiler le débat budgétaire, en obligeant à un survol. Je proteste contre cet amenuisement de la délibération parlementaire et me résous douloureusement à rappeler certains faits et à présenter quelques idées. (…)

Projet de loi de finances pour 2009 : médias

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, avant de développer mon propos, je souhaiterais évoquer un souvenir.
Le 12 mai 1976, devant la commission des libertés de l’Assemblée nationale, à laquelle j’appartenais, André Malraux a pris la parole publiquement pour la dernière fois : « La meilleure loi sur les libertés serait peu de choses si elle ne se rendait pas (…)

Loi de finances pour 2008 : culture

Un budget « de régression sociale » : tel est l’analyse des sénateurs du groupe CRC à propos du projet de loi de finances pour 2008 que le Sénat examine actuellement. Celui-ci multiplie les cadeaux fiscaux aux entreprises et aux ménages les plus aisés, en intégrant notamment les dispositions du « paquet fiscal » voté cet été, pressurise l’emploi public, et taille dans de nombreuses dépenses à vocation sociale. Le budget de la culture n’échappe pas à cette rigueur générale, comme l’a souligné Jack Ralite : « Monsieur le président, Madame la ministre, mes chers collègues, il y a plusieurs façons d’aborder le budget de la culture. Premièrement, le lire au fil des chiffres et de leur agencement ; cela ne donne pas toujours grand-chose, chaque année étant vorace d’une nouvelle présentation. On devient orphelin. Ainsi, dans le budget 2008, par un changement de périmètre, les crédits du patrimoine monumental sont majorés artificiellement, alors qu’ils baissent de 18 % en crédits de paiement et de 6,4 % en autorisations d’engagement. Deuxièmement, croire les chiffres, alors que nombreux sont ceux qui ne sont pas véritablement vrais, d’où un document en simulacre qui somnambulise. Ainsi, dans le budget 2008, le spectacle vivant, stationnaire en écriture, baisse dans ses crédits d’intervention de 414 000 euros en crédits de paiement et de 715 900 euros en autorisations d’engagement. Troisièmement, il y a la lecture quantitative, celle qui ravale les arts, leur création, leur rencontre avec les publics et leur pluralisme à une comptabilité anonymisant tout, qui conduit à l’invisibilité démocratique. Pour moi, c’est du sarkozysme dans le budget, mais cela ne se voit pas à chiffres nus. »

Loi de finances pour 2007 : culture

Deux pages de journaux symbolisent la situation culturelle française de plus en plus vidée de ses fondements essentiels.
L’une qui a occupé pleine page presque tous les quotidiens et hebdomadaires avec un message de VIVENDI : « LE DIVERTISSEMENT EST UN BESOIN VITAL comme boire, manger, dormir ».
L’autre qui est parue dans Le Monde du 30 novembre intitulé : « Henri-Claude Cousseau, Coupable (…)

Budget 2004 : culture

par Jack Ralite
Je n’aime pas la façon dont nous examinons ce budget. Pour des questions, c’est mettre en miettes le budget et sa cohérence, c’est éviter un examen d’ensemble, c’est affaiblir le sens des mots culture et art, c’est s’interdire de plonger dans ce que Baudelaire dit dans les Fleurs du mal : « au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ». Ce procédé rapetisse tout, (…)

Budget 2004 : communication

par Jack Ralite
Quand il s’agit d’audiovisuel, la seule lecture du budget, pour importante qu’elle soit, ne suffit pas. En effet, l’audiovisuel qui, depuis plusieurs années, est considéré comme un « service » est à la merci d’une application des principes de libéralisation constituants de l’O.M.C. Il est donc nécessaire de bien connaître l’environnement auquel il va être soumis. (…)

Budget 2004 : spectacle vivant et intermittents

par Jack Ralite
Personne ne peut aborder ce chapitre du budget sans évoquer les intermittents, ces artistes et techniciens qui depuis 1969 sont rémunérés modestement mais rémunérés pour leurs périodes d’entre les contrats qui sont des périodes de travail invisible.
Oui, la bataille des intermittents n’est pas corporative mais fondamentale et porteuse d’avenir. C’est aussi un symptôme. On (…)

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Quand l’État respectera-t-il la loi ?

par Marianne Margaté

Selon l’enquête Pauvreté monétaire, privation et difficultés financières de l’Insee, 15 % de la population se situe sous le seuil de pauvreté. Avec l’inflation, le nombre de familles qui peinent à finir le mois va encore augmenter.
Hier soir, le Président de la République a parlé pendant trois heures, mais il n’a rien dit sur la pauvreté ni sur la crise du logement qui touche pourtant douze (…)

Planifier l’installation pour soigner partout

par Céline Brulin

En France, en 2025, avoir un médecin est presque devenu un privilège.
C’est l’égalité républicaine qui est mise à mal. Le nombre de médecins par département augmente dans les zones bien dotées, quand il diminue ailleurs. Le nombre de patients est parfois cinq fois plus important pour certains médecins que pour d’autres.
Notre groupe voit plutôt d’un bon oeil toute mesure cherchant à (…)