Mes années Sénat
A l’occasion des élections sénatoriales, Public Sénat réalise une série de portraits d’élus, figures de l’hémicycle, qui ne se représentent pas. Jack Ralite est l’un d’eux.
Membre de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Elu le 24 septembre 1995
Né le 14 mai 1928
Journaliste
Membre du groupe d’études sur les arts de la scène et de la rue , du groupe d’études musiques et chanson française
Groupes interparlementaires d’amitié
Président délégué du groupe France-Balkans occidentaux (Bosnie-Herzégovine) ;
Fonctions antérieures
Ministre
Député
Maire d’ Aubervilliers
A l’occasion des élections sénatoriales, Public Sénat réalise une série de portraits d’élus, figures de l’hémicycle, qui ne se représentent pas. Jack Ralite est l’un d’eux.
Enfin la raison l’a emporté. Le ministre de la culture a annoncé ce matin qu’un moratoire de la suppression de « la publicité en journée » était décidé pour deux ans. C’est une bonne nouvelle pour la télévision publique.
Ainsi, l’action des personnels et de leurs syndicats et les interventions de notre groupe CRC-SPG depuis longtemps et récemment (voir notre proposition de loi sur ce thème, (…)
L’Elysée vient de prendre le risque du pire dans la demeure démocratique en portant une atteinte violente à la loi sur la presse. En effet, constatant qu’un journal était particulièrement bien informé des dessous du régime dans l’affaire Woerth-Bettencourt, il a confié à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur le soin d’enquêter pour identifier là où les sources de ce qui à l’évidence (…)
Hier, 11 février 2010, à la demande des sénateurs communistes et du parti de gauche, le Conseil d’Etat a annulé la décision de supprimer la publicité avant l’examen de la question par le Sénat.
En réponse à cette décision sans précédent dans l’histoire de la République française, le parti présidentiel, par son porte-parole, déclare que le gouvernement a bien agi et que tout cela est "sans (…)
Le 15 décembre 2008, le Président de la République imposait au conseil d’administration de France Télévisions la suppression de la publicité de 20h à 6h dès le 5 janvier 2009, alors que le Sénat n’en avait pas encore délibéré. C’était un déchirement du droit, une incivilité du pouvoir, un mépris du travail législatif et de l’indépendance de l’audiovisuel public. Les 24 sénateurs du groupe (…)
Le gouvernement vient de décider de charger le président de France Télévisions de la décision publique de supprimer la publicité à partir du 5 janvier.
C’est lâche, puisqu’il ne prend pas ses responsabilités et impose à un tiers qui n’en a pas les moyens légaux de le faire.
C’est révélateur de ce que seront les rapports pouvoir/président de France Télévisions quand celui-ci sera nommé et (…)
Le 27 octobre 2008, à l’initiative des Etats Généraux de la Culture et de Jack Ralite, le théâtre du Vieux Colombier à Paris, a accueilli une journée d’étude et de débats avec pour objectif une analyse critique de la réforme de l’audiovisuel discutée à partir du 25 novembre à l’Assemblée.
36 intervenants ont contribué à enrichir cette réflexion et participé à la construction des alternatives (…)
Jack Ralite et Ivan Renar ne sont plus membres de la commission Copé, installée par Nicolas Sarkozy et chargée de réfléchir à un nouveau financement de l’audiovisuel public après l’annonce par le chef de l’Etat d’une future suppression de la publicité sur les chaines de télévision publiques. « Aujourd’hui, expliquent-ils dans une déclaration commune, après deux mois d’un travail conduit avec sincérité, il ne nous est plus possible de rester, Nicolas Sarkozy nous ayant démis. Deux fois en moins d’une semaine. Une première fois en déclarant son opposition résolue à toute augmentation de la redevance, même si celle envisagée était très raisonnable. Une seconde fois en annonçant, par l’entremise de Jean-François Copé, l’octroi d’une deuxième coupure de publicité aux chaines de télévision privées. Avec ces deux annonces, c’est moins une feuille de route que le président a tracé qu’une carte des impasses. Aucun chemin de pensée et d’action n’est attendu de la Commission Copé. Nous en prenons acte. Il ne devait pas y avoir de tabous, mais des interdits sont dressés. Nous en prenons acte. Les réponses aux questions posées existent déjà : il ne s’agit pas d’un projet pour le service public, mais de son procès, il s’agit de projets pour les opérateurs privés à qui le gouvernement ne cesse de faire, loi après loi, cadeau sur cadeau et pour qui Christine Albanel rédige, en ce moment, un décret ad hoc. Le travail véritable se fait parallèlement aux travaux désavoués de la commission. Nous en prenons acte. »
Déclaration à l’occasion de l’installation de la commission « Pour la nouvelle télévision publique »
La télévision est la première des pratiques culturelles contemporaines, la quasi-totalité des Français (98,5 %) la regarde. Chacun d’entre eux passe, en moyenne, quotidiennement trois heures trente-neuf devant le petit écran. On évalue à cent mille heures le temps consacré à la télévision (…)
Annoncée par le Président de la République lors de sa conférence de presse à l’Élysée, la suppression de la publicité sur les chaînes publiques de télévision est lourde de menaces pour ces chaînes, estiment les sénateurs du groupe CRC. "Devant cette annonce brutale et inquiétante, qui préfigure une restructuration en profondeur de ce secteur, les sénateurs communistes membres de la commission des affaires culturelles demandent la création d’une mission d’information parlementaire. Elle permettrait de mesurer les conséquences que cette proposition pourrait avoir sur la structure et le périmètre du paysage audiovisuel de notre pays, et de répondre aux inquiétudes qu’elle suscite, tant auprès des professionnels du secteur que des personnels de France Télévisions. Par ailleurs, ils saisiront le CSA pour exiger que, dans la perspective de la campagne électorale, l’omniprésence médiatique du Chef de l’Etat soit comptabilisée sur le temps de parole de la majorité."
Mon groupe a toujours condamné l’agression odieuse de Poutine contre l’Ukraine, la violation du droit international et les crimes de guerre commis par son armée. Nous appelons à une paix juste, sans capitulation de l’agressé.
Depuis lundi, sous la pression de Trump - impatient de mettre fin au conflit pour faire des affaires - des négociations se tiennent. Nous regrettons que l’Europe (…)
Il y a des décennies où rien ne se passe, et des semaines où le temps s’accélère. Le monde s’embrase. La cybersécurité est un enjeu stratégique qui irrigue la société, les institutions, l’économie.
Ce texte, en deçà des enjeux, est le produit d’une doctrine politique qui s’est résignée à la dépendance, et qui préfère la résilience à la souveraineté, l’adaptation à la maîtrise et la (…)
Le 24 février 2025 a marqué le troisième anniversaire de la guerre d’agression menée par la Russie de Poutine contre l’État ukrainien. Je tiens ici à le rappeler avec force, cette agression militaire est injustifiable et constitue un crime, un crime contre le droit international et contre la paix.
Dès lors, je tiens, au nom de mon groupe, à saluer et à exprimer ma profonde solidarité envers (…)