Pascal Savoldelli

Pascal Savoldelli est élu conseiller municipal d’Ivry-sur-Seine en 1989, maire-adjoint de 1995 à 2008 délégué à la jeunesse, aux affaires départementales et aux sports. En 1998, il est élu conseiller général pour le canton d’Ivry-sur-Seine-Est.

De 2015 à 2017, il est vice-président du conseil départemental du Val-de-Marne chargé des finances, des affaires juridiques et patrimoniales et du développement économique, président de Sadev 94 (société d’économie mixte d’aménagement du Val-de-Marne)3 et président du groupe des élus Front de gauche. Il préside depuis 2011 le conseil d’orientation et de surveillance de l’Agence de développement du Val-de-Marne.

Par ailleurs, il est membre invité permanent au sein du bureau de l’association Cancer Campus.

Le 4 octobre 2017, il est nommé membre de la commission des finances et de la commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l’évaluation interne. À compter du 26 octobre, il est vice-président de la Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation. Le 18 décembre, il est nommé membre titulaire de la Commission départementale de répartition des crédits de la dotation d’équipement des territoires ruraux.

Pour une COP mondiale pour la justice fiscale

Derrière une rondeur diplomatique où chaque mot porte la trace des tractations patientes entre partenaires égaux, soucieux d’équilibre et de courtoisie, l’avenant qui nous est soumis engage une conception de la justice fiscale et du partage de la valeur ajoutée entre nations. Il révèle ainsi une tension.
Entre, d’une part, la nécessité d’une coopération entre administrations, la réalité (…)

Le bicamérisme dévoyé

La Commission Mixte Paritaire sur le Projet de loi de finances 2025 a été totalement inédite, faussée et dictée par les plus riches. Elle vient conclure 4 mois d’un débat verrouillé où le Président de la République a mis en cause l’équilibre démocratique de la République.
C’est bien le sens du rejet de la partie recettes du budget à l’Assemblée et des 471 amendements de justice fiscale et (…)

Alerte sur le désordre budgétaire

Depuis plusieurs mois, l’intervention du Président Emmanuel Macron met en cause l’équilibre institutionnel de la République. Le Sénat est aujourd’hui utilisé pour dévoyer le bicamérisme et affaiblir le pluralisme.
Les chiffrages fantaisistes pour décrédibiliser la censure, pourtant seule réponse possible au 49.3 ; et le contournement des discussions par l’adoption du PLF en commission mixte (…)

Un plan de relance plombé par son opacité

Le plan France 2030 est présenté comme un emblème du second quinquennat. Sous ses atours ambitieux, il incarne bien la méthode Macron.
D’abord, une opacité préoccupante : ce dispositif, hors des circuits budgétaires traditionnels, échappe au contrôle du Parlement et à toute possibilité de réorientation stratégique. Ensuite, une grande complaisance pour le capital : malgré des projets (…)

Une loi spéciale en attendant le respect du suffrage universel

Nous débattons, aujourd’hui sous la pression d’une crise profonde, exceptionnelle. Et c’est un ministre démissionnaire qui présente un texte qui fait office de budget pour la France. Où est le Premier ministre ?
La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)

Un budget dans l’impasse

C’est avec sincérité et gravité que je m’exprime devant vous. Sincérité et gravité parce que mes mots s’adressent d’abord à toutes celles et ceux qui subissent dans leur vie les conséquences d’une doctrine qui considère le capitalisme indispensable, une fin de l’histoire.
C’est aux côtés des victimes de ce système que les sénateurs et sénatrices Communistes et Kanaky étaient mobilisés ces (…)

Le 49-3 ne leur suffit pas

Nous discutons au Sénat d’une proposition de droite qui stipule que le 49.3 ne suffit pas. Il est proposé en effet de limiter encore plus la démocratie parlementaire.
Cette proposition de loi constitutionnelle sous-tend une orientation des plus libérales. Dépolitiser le débat budgétaire et supprimer toute forme de controverse et d’alternative progressiste sur les finances publiques. Elle (…)

La France n’est plus un pays industriel

Ce document assez complet permet un débat éclairé. Je vous félicite pour sa qualité - c’est assez rare depuis quelques années.
Sur le fond, en revanche, l’autosatisfaction est toujours de rigueur - pour ne pas dire d’austérité. Les politiques menées auraient porté leurs fruits pour l’attractivité de la France, les crises successives mis en lumière la résilience de la France... Cette (…)

Bonne idée : réduire l’impôt sur la mort

Les lois s’accumulent, mais la domination des banques demeure. Leurs frais font des citoyens des sujets bancaires. À défaut d’une véritable loi-cadre, il faut encadrer la pratique.
Ainsi, cette proposition de loi est une énième pierre consolidant la relation client-banque, à l’initiative de la députée socialiste Christine Pires Beaune. L’encadrement des frais de succession est une vieille (…)

Les injustices de la solidarité fiscale pour les femmes

À la Mairie, quand vous vous mariez, il n’y a personne qui se lève pour vous informer que vous serez solidaire fiscalement des dérapages de l’autre, et cela même après votre divorce. » Ces lignes sont celles du collectif des femmes divorcées victimes de la solidarité fiscale, dont je salue la présence à la tribune : elle nous honore et nous oblige.
La solidarité fiscale est pertinente (…)