Pierre Ouzoulias

Né le 28 janvier 1964, membre du Parti communiste français, Pierre Ouzoulias est conseiller départemental du canton de Bagneux Bourg-la-Reine, dans les Hauts-de-Seine, depuis 2015, et sénateur des Hauts-de-Seine, depuis 2017.

Adoptant très tôt les idées communistes qui lui sont transmises par son père et son grand-père, il milite au PCF à Bourg-la-Reine à partir des années 1990 et se présente à plusieurs élections municipales. En juin 2021, il est réélu en binôme avec Hélène Cillières, conseillère municipale de Bagneux.

Parcours :

Il est archéologue et historien, spécialiste de l’histoire économique et sociale des Gaules romaines, des sociétés rurales gallo-romaines et des systèmes agricoles de l’Antiquité. Sa carrière professionnelle commence comme conservateur du patrimoine au ministère de la Culture entre 1989 et 2007. Il est ensuite chargé de mission pour la recherche et la coopération scientifique à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (2007-2008).

Il obtient son doctorat à l’Université de Franche-Comté en 2006 sous la direction de François Favory. Sa thèse de doctorat d’archéologie porte sur L’économie agraire de la Gaule. En 2009, il est recruté par le Centre national de la recherche scientifique comme chargé de recherche et affecté à l’unité mixte de recherche (UMR) Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn) de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès de Nanterre, dans l’équipe Archéologies Environnementales.

Il a enseigné à l’université de Paris-Nanterre et à l’École pratique des hautes études, dans le cadre du séminaire de Michel Reddé sur l’histoire et l’archéologie de la Gaule romaine.

Science en péril : la France doit agir

Une nouvelle inquisition sévit aux États-Unis : ses victimes sont les scientifiques, la connaissance et la rationalité.
Des chercheurs sont licenciés, des mots interdits, des disciplines proscrites. La méthode scientifique est répudiée. Les nouveaux Torquemada condamnent la raison critique héritée des Lumières.
Cette croisade obscurantiste ne touche pas que les États-Unis. Elle a ses (…)

Que faites-vous contre le séparatisme social et scolaire ?

Madame la ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, l’enseignement privé sous contrat perçoit près de 13 milliards d’euros de subvention publique, soit 75 % de son budget total.
La Cour des comptes a dénoncé les défaillances de votre ministère dans le contrôle de l’utilisation de cet argent public, madame la ministre. Elle alerte (…)

L’avenir des étudiants est-il soluble dans les algorithmes ?

Comment pouvons-nous reprocher aux GAFAM et à TikTok de nous cacher leurs algorithmes et accepter l’opacité de ceux de Parcoursup ?
Comme tous les ans, à peu près 900 000 candidats ont soumis, non sans angoisse, leurs vœux à la procédure Parcoursup. Comme tous les ans depuis 2018, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les modalités, les critères et finalement l’intelligibilité des (…)

Non aux coupures d’électricité dans nos écoles !

Notre pays qui était exportateur d’électricité il y a peu va maintenant dépendre de ses voisins pour tenter de continuer à alimenter en électricité ses transports, ses services publics, ses industries, ses entreprises et les domiciles de nos concitoyens.
En septembre 2020, le président de la République célébrait la France comme le pays des Lumières et de l’innovation et raillait ceux qui (…)

Il n’est pas possible d’étouffer le sentiment de péril imminent par le seul déni

Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Les universités doivent accueillir des étudiants toujours plus nombreux à moyens constants. Ce ciseau malthusien les fragilise et les oblige à renoncer à pourvoir des postes d’enseignant pour consacrer l’argent qui devrait être dévolu à cette masse salariale au paiement de leur (…)

Agissez enfin pour défendre notre souveraineté numérique et notre indépendance nationale !

Monsieur le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, le logiciel Pegasus a permis à plusieurs États d’espionner des journalistes, des responsables politiques, des élus, des membres de votre gouvernement et peut-être même le chef de l’État.
Ce logiciel est développé par la société NSO, qui est contrôlée par le gouvernement israélien. Celui-ci propose les services de cette entreprise à (…)

La culture n’est pas accessoire, elle est essentielle

Monsieur le président, mes chers collègues, monsieur le Premier ministre, regardez cet hémicycle : un fauteuil sur deux est libre.
M. Roger Karoutchi. Ah !
M. Pierre Ouzoulias. Sous la haute autorité du président Larcher, nous respectons en ce lieu les normes sanitaires, et le Sénat n’est pas un foyer épidémique. (Applaudissements sur les travées des groupes CRCE, SER, GEST, INDEP, UC et (…)

Madame la ministre, vous devriez peut-être demander au CNRS de lancer une enquête sur le sujet !

J’ai pris la liberté de m’adresser à vous, monsieur le Premier ministre, parce que vous répondez souvent, ici, aux questions qui concernent l’université.
Les étudiants ont faim. Dans cet hémicycle, nous sommes nombreux à participer à des collectes alimentaires pour leur apporter, dans l’extrême urgence, des moyens de subsistance dont beaucoup sont cruellement privés.
Avant la pandémie, (…)

À quand un plan de sauvetage pour la culture ?

Le Gouvernement a demandé au préfet de la Vendée d’organiser, avec ses responsables, la réouverture du parc de loisirs du Puy du Fou, le 2 juin. Cette décision aurait été prise lors d’un conseil de défense et de sécurité nationale. Le choix de cette instance tient sans doute à la nature des manifestations qui se déroulent dans ce parc ; je pense par exemple aux combats de gladiateurs ! (…)

La grande majorité de la population estudiantine est en souffrance

Plus d’un étudiant sur deux ne mange pas tous les jours à sa faim. Près d’un sur deux a renoncé à se soigner par manque d’argent. Il n’y a que 175 000 places en résidence étudiante pour 700 000 étudiants boursiers, et le loyer représente plus de 70 % du budget moyen des étudiants. Plus d’un étudiant sur deux est obligé de travailler pour étudier et subsister, et les étudiants salariés occupent (…)