Le capitalisme en crise

La crise économique et financière que traversent les économies occidentales capitalistes est inscrite dans la logique même de fonctionnement de l’économie : recherche de la rentabilité maximale des capitaux, partage inégal de la richesse créée au détriment du travail, gaspillage de ressources naturelles et financières dans des opérations spéculatives, tout a concouru, depuis plusieurs dizaines d’années, à créer les conditions de la crise que nous connaissons.

Les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables, en lieu et place des actionnaires-spéculateurs que Nicolas Sarkozy et son gouvernement, en dépit de leurs déclarations visant à "moraliser le capitalisme", continuent de choyer.

Face à la récession, aux suppressions massives d’emplois, à l’explosion du chômage, à la crise majeure des finances locales, à l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens, il est urgent de remettre en cause la logique destructrice de l’argent-roi.

La crise économique et financière que traversent les économies occidentales capitalistes est inscrite dans la logique même de fonctionnement de l’économie : recherche de la rentabilité maximale des capitaux, partage inégal de la richesse créée au détriment du travail, gaspillage de ressources naturelles et financières dans des opérations spéculatives, tout a concouru, depuis plusieurs dizaines d’années, à créer les conditions de la crise que nous connaissons.

Les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables, en lieu et place des actionnaires-spéculateurs que Nicolas Sarkozy et son gouvernement, en dépit de leurs déclarations visant à "moraliser le capitalisme", continuent de choyer.

Face à la récession, aux suppressions massives d’emplois, à l’explosion du chômage, à la crise majeure des finances locales, à l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens, il est urgent de remettre en cause la logique destructrice de l’argent-roi.

La crise n’est pas une simple affaire de dérèglement des marchés financiers

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, la crise financière est loin d’être terminée. Elle trouve ses prolongements dans le champ de l’activité économique et de la réalité sociale tant de la France que des autres pays européens.
C’est pourquoi la tenue de ce débat sur la crise financière internationale et ses conséquences économiques, organisé sur notre (…)

Budget 2009 : pendant la crise, l’UMP fait de nouveaux cadeaux aux privilégiés !

Si les grands froids s’annoncent et que les temps deviennent de plus en plus durs pour les sans domicile fixe et les associations de défense du droit au logement dont l’action est désormais criminalisée, l’imagination de la droite sénatoriale n’est pas en reste pour se partager encore et toujours le bénéfice des deniers publics.
Des mesures fortes ont ainsi, depuis le début de la discussion (…)

Contribution des élus communistes au rapport parlementaire sur la crise financière

Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine-Saint-Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l’Essonne, membres de la commission mixte.
Nous vivons aujourd’hui la crise d’un capitalisme mondialisé, dérégulé au fil du temps par de multiples décisions prises au niveau international comme au niveau de chaque législation nationale, fruit de décisions (…)

La crise économique et financière que traversent les économies occidentales capitalistes est inscrite dans leur logique même

Bernard Vera, sénateur et Jean-Pierre Brard, député, se sont prononcés contre les conclusions du rapport de la mission parlementaire chargée d’établir un diagnostic et des propositions à propos de la crise financière et économique. Refusant « l’union sacrée » voulue par Nicolas Sarkozy, les deux élus contestent une analyse essentiellement technique, qui fait l’impasse sur les causes profondes de la crise. « Les parlementaires communistes, républicains et citoyens, écrivent-ils dans un communiqué commun, ne peuvent s’associer à une démarche qui tend à laisser croire que la crise n’aurait qu’un caractère passager, qu’elle ne serait que le produit du dérèglement d’un système économique que quelques mesures ciblées suffiraient rapidement à rendre à nouveau vertueux et efficace. Ils refusent notamment de séparer les solutions à apporter à la crise d’une véritable remise en question des choix politiques aujourd’hui à l’œuvre, que ce soit au plan national, comme au plan européen, choix qui ont anticipé et amplifié les effets mêmes de la crise. Au lieu d’une refondation du capitalisme, selon les termes du Président de la République, la France, l’Europe et le Monde ont besoin de profondes mutations sociales, économiques et environnementales, retirant leur pouvoir de nuisance aux affairistes et spéculateurs financiers, modifiant profondément le fonctionnement du crédit, favorisant, enfin, la satisfaction des besoins collectifs des populations de l’ensemble de la planète avant celle des détenteurs de capitaux »

Les parlementaires communistes et républicains formulent des propositions pour sortir de la crise actuelle

Comment éviter la crise, alors que se profile une très grave récession, avec des suppressions massives d’emplois, une explosion du chômage, une crise majeure des finances locales, l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens ? Prenant le contre-pied de la « refondation » cosmétique proposée par le chef de l’Etat, les parlementaires communistes souhaitent mettre enfin l’économie au service du développement humain et non plus au service de la spéculation et de l’intérêt d’une infime minorité. Ils formulent pour cela une série de propositions détaillées, qui exigent une remise en cause des principes du capitalisme.

Nicolas Sarkozy fixe une feuille de route simpliste au groupe de travail parlementaire sur la crise financière internationale

Reçus à l’Elysée avec les autres membres du groupe de travail parlementaire sur la situation financière internationale, Bernard Vera, sénateur, et Jean-Pierre Brard, député, contestent la « feuille de route » simpliste que le Président de la République fixe à ces travaux, au mépris des droits et de l’indépendance du Parlement. « Ce sont les questions telles que le rôle des agences de notation, les dérives de la titrisation, l’application des normes comptables d’origine nord-américaine et la rémunération des opérateurs de marché qui seraient, de manière technique et presque artificielle, placées au cœur de la réflexion, indiquent les deux élus au nom des parlementaires communistes. Or, malgré l’importance de ces questions, ce ne sont pas les enjeux essentiels. La question centrale de l’accès au crédit et de l’utilisation de l’argent se pose avec une force renouvelée. La crise a ses racines dans la répartition de la richesse produite dans l’économie réelle. Faut-il préférer les actionnaires ou les salariés ? De même, se pose ouvertement la question de la construction européenne. Depuis l’adoption de l’Acte unique, puis du Traité de Maastricht, et enfin, depuis la constitution de l’Union Economique et Monétaire, la logique de libéralisation et d’ouverture des marchés financiers, de mise en concurrence des services et des populations a primé sur la réponse aux besoins sociaux. Cette logique, non seulement ne nous a pas protégés de la crise mais n’a fait, sur bien des aspects, que la favoriser et l’accentuer. »

Un banquier fautif promu à la tête du Crédit Foncier ?

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen apprennent avec stupeur que Nicolas Mérindol démissionnaire du poste de Directeur général de la Caisse d’Epargne doit être nommé à la tête du Crédit Foncier.
Il est inacceptable qu’un financier qui vient de reconnaître sa responsabilité dans la perte de 600 millions d’euros par la Caisse d’Epargne la semaine dernière soit promu, avec (…)

Les Français ne supportent plus cette injustice qui veut que l’on se porte au secours des plus riches tandis que les plus pauvres peinent chaque jour d’avantage

« Hier, les caisses de L’Etat étaient vides pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Curieusement, aujourd’hui, elles ne le sont plus, au profit de la spéculation et de la finance ». Interrogeant le gouvernement lors d’une séance de questions d’actualité, Annie David a résumé ainsi un sentiment largement partagé. « Les Français, a expliqué la sénatrice de l’Isère, ne supportent plus cette politique qui soutient financièrement les responsables de la situation actuelle, qui vient au secours de la spéculation et de la bourse mais qui les laisse eux, salariés, étudiants, chômeurs, retraités, sur le bord de la route. Il y a pourtant bien des mesures à prendre pour protéger celles et ceux qui risquent d’être les principales victimes de cette crise spéculative : revenir sur le bouclier fiscal, nationaliser durablement les établissements soutenus financièrement par l’Etat, arrêter net le processus de privatisation de la poste, interdire les expulsions - y compris pour les accédants à la propriété touchés par la crise des crédits relais - geler les procédures de licenciements boursiers. »

Projet de loi de finances rectificative pour le financement de l’économie : question préalable

Rarement une question préalable aura eu autant de sens. Le Gouvernement nous propose de dépenser 360 milliards d’euros : pour qui, et pour quoi faire ? Nous vivons non seulement une crise financière historique, mais aussi une crise économique et sociale profonde, qui appelle des solutions fortes et urgentes. Il y a urgence à préserver l’emploi et le pouvoir d’achat, à venir en aide aux petits (…)

Projet de loi de finances rectificative pour le financement de l’économie

Alors que les élus socialistes se sont abstenus, les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre le plan de sauvetage des banques imaginé par le gouvernement et que le Parlement a adopté cette semaine, sous la forme d’un collectif budgétaire. « Dès que le projet de loi a été annoncé, a souligné Bernard Vera, les appels à l’unité nationale se sont faits pressants, certains, notamment au parti majoritaire, mais aussi dans l’opposition, espérant que Sénat et Assemblée nationale voteraient sans broncher et d’un même élan unanime le texte qui nous est présenté ! Et bien mes chers collègues, il ne faut pas compter sur nous pour donner un chèque en blanc à ceux là mêmes qui ont créé la situation de crise que nous connaissons. L’union nationale ne peut se faire à nos yeux, autour des recettes libérales qui sont à la racine même de la crise. » « A la vérité, adopter ce collectif budgétaire, a poursuivi le sénateur de l’Essonne, dans cet état de faits, conduira à jeter par les fenêtres des milliards d’euros et à constater sur deux ou trois ans une dégradation sensible de la situation économique réelle du pays. Derrière ce collectif budgétaire, et le plan de sauvetage des banques, il y a des milliers de chômeurs en plus, il y a des investissements en panne, il y a encore et encore des difficultés accrues pour les salariés, les retraités et leurs familles ! »

À la une

"Plus d’enfants qui dorment dans la rue en 2025"

par Ian Brossat

Nous sommes réunis pour débattre d’une proposition de résolution qui pose une question simple : comment tolérer en France, sixième puissance économique du monde, que des enfants dorment dehors ?
C’est pourtant le quotidien de milliers de familles, d’enfants, de nourrissons contraints de survivre dans la rue, enchaînant les solutions d’hébergement précaires et inadaptées.
Dans le 18e (…)

Encore un texte "CNews"

par Ian Brossat

Si l’on pouvait résumer l’esprit de la proposition de loi en un mot, ce serait : surenchère. On constate l’inflation normative des textes relatifs à l’immigration à notre ordre du jour : à chaque jour son texte sur l’immigration - aujourd’hui c’est même deux, après l’Algérie, les mariages blancs, etc.
Surenchère, encore, car il s’agit ici d’allonger la durée de rétention en CRA (Centre de (…)

"Qui peut croire que les peuples gagneront à cette course folle aux armements ? "

par Michelle Gréaume

Mon groupe a toujours condamné l’agression odieuse de Poutine contre l’Ukraine, la violation du droit international et les crimes de guerre commis par son armée. Nous appelons à une paix juste, sans capitulation de l’agressé.
Depuis lundi, sous la pression de Trump - impatient de mettre fin au conflit pour faire des affaires - des négociations se tiennent. Nous regrettons que l’Europe (…)