La crise économique et financière que traversent les économies occidentales capitalistes est inscrite dans la logique même de fonctionnement de l’économie : recherche de la rentabilité maximale des capitaux, partage inégal de la richesse créée au détriment du travail, gaspillage de ressources naturelles et financières dans des opérations spéculatives, tout a concouru, depuis plusieurs dizaines d’années, à créer les conditions de la crise que nous connaissons.
Les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables, en lieu et place des actionnaires-spéculateurs que Nicolas Sarkozy et son gouvernement, en dépit de leurs déclarations visant à "moraliser le capitalisme", continuent de choyer.
Face à la récession, aux suppressions massives d’emplois, à l’explosion du chômage, à la crise majeure des finances locales, à l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens, il est urgent de remettre en cause la logique destructrice de l’argent-roi.