40 milliards d’euros d’économies seraient nécessaires pour boucler le prochain projet de loi de finances. Comme toujours, les Français seront les premières victimes de ce coup de rabot. Depuis 2017, ils ont pourtant fait leur lot d’efforts, subissant les ordonnances Macron, la réforme de l’assurance chômage ou la retraite à 64 ans. Pendant ce temps, les plus riches sont épargnés.
« Tous les mois, on dépense 10% de plus que ce qui rentre dans les caisses ». À qui la faute ? Depuis 2017, la politique de l’offre défendue par Macron a asséché les recettes de l’État. Au lieu de mettre à contribution l’ensemble des Français, le gouvernement pilote à vue : gel, voire annulation de certains crédits votés par le Parlement, référendum, retour de la TVA sociale, impôt injuste et ô combien néfaste pour l’économie… Autant de tentatives de contourner le Parlement, pourtant souverain en matière budgétaire.
Les sénateurs CRCE-K proposent une autre voie face à l’austérité budgétaire et sociale. Nos mesures de justice sociale, largement plébiscitées par les Français, sont prêtes à l’emploi. Ne manque que la volonté politique d’inventer une politique du futur, qui investisse massivement dans la transition énergétique, les services publics et les savoirs.