Cette déclaration avance 5 exigences fondamentales :
1. Pas de réduction de la dette sans contribution des plus riches.
2. Le refus d’un nouvel impôt sur la consommation : non à la TVA sociale ou tout autre manœuvre stigmatisant les classes populaires et le monde du travail.
3. Rétablir la vérité sur la dépense publique : inclure les aides au secteur privé et les cadeaux fiscaux.
4. Un plan d’investissement dans les services publics.
5. La planification du verdissement de l’action publique pour sortir des errements du gouvernement en la matière.
Outre ces exigences sociales et fiscales, nos trois groupes veulent aussi alerter sur la crise institutionnelle en cours : le Gouvernement et la droite sénatoriale tentent de faire du Sénat un substitut de l’Assemblée nationale, ce qui constitue un détournement des institutions.
Alors que l’exécutif annonce d’ores et déjà une « année blanche » pour les collectivités locales et de nouvelles ponctions qui frapperont les foyers les plus modestes tout en rejetant avec la droite sénatoriale la taxation des plus hauts patrimoines, nous voulons proposer sans attendre une alternative fondée sur l’équité fiscale, la démocratie, les services publics et l’écologie.