La droite sénatoriale s’engouffre dans la vacance politique pour avancer ses pions, comme avec la remise en cause du 1er mai. Un jour férié, chômé et payé… Une aberration pour ceux qui aiment se présenter comme les défenseurs du travail mais qui ne manquent jamais une occasion de s’attaquer aux travailleurs.
Retour de la loi Duplomb et des néonicotinoïdes, nouvelles mesures dites de simplification pour s’exempter des garde-fous environnementaux ou sociaux, nouvelles mesures répressives qui font l’impasse sur la prévention et le rôle des services publics : le mois de juillet semble propice aux mauvais coups.
Dans ce contexte, le groupe CRCE-K assume pleinement son rôle : lancer l’alerte auprès des syndicats lorsque le droit du travail est menacé, s’attaquer aux causes des crises qui frappent notre agriculture et notre économie, plutôt que de s’en prendre aux normes, aux administrations, aux fonctionnaires et aux autorités scientifiques.
Il continue, dans le fracas des armes et des massacres - et le silence de la France - à porter la voix de la paix, de la diplomatie et des peuples, quand le droit international est foulé aux pieds au profit de la loi du plus fort.
Ultimes provocations de l’exécutif, main dans la main avec la droite sénatoriale : inscrire à l’ordre des derniers jours de session un texte sur l’audiovisuel rejeté par l’Assemblée nationale et celui sur la réforme des élections municipales à Paris, Lyon et Marseille balayé par le Sénat. Une dernière faveur à Bolloré, à Rachida Dati ? Encore deux combats à mener pour le groupe CRCE-K !