Dresser le tableau du secteur suffisait pour s’en convaincre : désindustrialisation globale et donc baisse de la demande en acier, désertion continue de la France par Mittal, stratégie financière et exigences de rentabilité toujours plus indécentes… Tous les indicateurs étaient au rouge.
Et pourtant, la nation a besoin d’acier : pour son industrie, pour ses ponts, pour ses routes, pour la transition énergétique et tant d’autres besoins. La demande d’acier est appelée à augmenter très fortement dans les années à venir.
Mais la production sidérurgique ne se décrète pas : il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton. Il faut planifier sur plusieurs années le redéploiement de la production. Tout cela ne pourra pas être réalisé selon la seule logique financière de Mittal. Seule la nationalisation du groupe permettra d’y parvenir, afin de sauver cette industrie et d’en faire un outil stratégique du développement et des transformations de notre pays.
À Dunkerque, à Lens, et partout sur le territoire, nous portons une ambition concrète pour l’industrie à travers notre proposition de loi de nationalisation des actifs d’ArcelorMittal que nous venons de déposer au Sénat.