Face à une extrême droite qui progresse partout en alliance avec le grand capital, la droite sénatoriale alimente ses obsessions xénophobes pendant que les travailleurs luttent pour des salaires dignes et des droits fondamentaux.
Nous avons donc décidé d’ouvrir un débat trop souvent évité : celui des salaires et des droits des travailleurs, première préoccupation des Français. Lors de cette niche parlementaire, nous avons porté deux propositions fortes :
- L’indexation des salaires sur l’inflation, pour garantir une rémunération juste face à la hausse des prix.
- L’application rapide de la directive européenne sur les travailleurs de plateforme, pour les requalifier en salariés.
Mais nous avons essuyé un tir de barrage des macronistes et de la droite, révélant un conflit de classe évident.
Indexation des salaires : la droite détourne le débat
Plutôt que de répondre à la précarisation du travail, où les salaires stagnent et le pouvoir d’achat s’effondre, la droite a préféré attaquer notre système de solidarité. Pourtant, avant 1983, les salaires étaient indexés sur l’inflation, garantissant qu’ils suivent l’évolution des prix.
Travailleurs de plateforme : Macron protège Uber, pas les travailleurs
Après avoir tenté d’empêcher l’adoption de la directive européenne à Bruxelles pour défendre le statut d’autoentrepreneur, le gouvernement cherche à retarder son application jusqu’en 2026 avec une sous-transposition qui viderait la directive de sa substance.
Ce débat a révélé deux visions opposées : protéger les travailleurs et garantir leurs droits ou défendre un modèle de précarité au nom de la “start-up nation”. La droite sénatoriale, censée être en accord avec ses députés européens sur ce texte, a choisi de s’y opposer.