Gaza : Une attaque meurtrière inacceptable

Publié le 1er juin 2010 à 12:15 Mise à jour le 8 avril 2015

Une dizaine de morts, voire davantage, cinquante blessés, et une réprobation internationale quasi unanime : l’attaque de la « flottille de la liberté » par l’armée Israélienne a suscité une vague de réactions indignées, dont celle des sénateurs communistes. « Jouissant jusqu’à présent d’une impunité totale au regard de ses nombreuses violations au droit international, Israël vient de commettre un acte de piraterie intolérable, a ainsi estimé Michel Billout, sénateur de Seine-et-Marne au nom de ses collègues. Depuis juin 2007, la bande de Gaza et ses 1,5 millions d’habitants subissent un blocus indigne, condamné à de nombreuses reprises par les instances internationales, notamment par les Nations Unies, créant une pénurie régulière en médicaments et en eau. La population de Gaza a connu fin 2008 le déchaînement de l’opération israélienne “Plomb durci” qui a fait plus de 1 400 morts, principalement civils, femmes et enfants. La situation que vivent les Gazaouis est donc un affront aux Droits de l’Homme, que la communauté internationale a laissé commettre puisqu’elle n’a jamais assorti ses condamnations de véritables sanctions. » Les élus du groupe CRC-SPG demandent que toute la lumière soit faite sur cet assaut contre des bateaux civils dans des eaux internationales. Partisans d’une paix juste et durable entre les états palestinien et israélien, ils souhaitent également que le gouvernement français intervienne au Conseil de sécurité de l’ONU et au Conseil européen afin que de véritables sanctions soient prises à l’égard du gouvernement israélien jusqu’à ce que celui-ci « lève le blocus de Gaza, cesse la colonisation de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie et accepte les négociations pour la création de deux Etats souverains dans les frontières de 1967 conformément aux nombreuses résolutions de l’ONU ».
Ils demandent également que soit suspendu l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne en raison du non-respect de l’article 2 de cet accord concernant l’obligation de respecter les droits de l’Homme et d’agir dans le cadre de la Charte des Nations Unies.

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