Aux questions humaines, apportons des réponses humaines

Nous arrivons au terme de cette deuxième lecture. Je voudrais, à mon tour, souligner l’esprit constructif qui a animé nos débats, le travail particulièrement utile des rapporteurs sur des sujets souvent complexes, qui nous a permis d’éclairer nos positionnements, même dans leur diversité, souligner enfin la disponibilité de Mme la secrétaire d’État pour répondre à nos questions.

Je ne reviendrai pas sur la question du financement, sur laquelle le groupe CRC s’est exprimé plusieurs fois, lors de la discussion générale et à travers trois amendements. Je rappelle simplement que l’on ne pourra pas éternellement faire l’impasse sur le sujet. La CASA, sur laquelle est bâti ce projet de loi, c’est 645 millions d’euros ; les besoins à quinze ans, c’est vingt fois plus !

Malgré cette réserve de fond, j’ai l’impression que nos débats ont permis d’avancer, d’élever notre réflexion, de renforcer notre conviction que le vieillissement est bien une question transversale qui nécessite l’engagement de tous et pas seulement un problème médicosocial.

Quelques améliorations ont été apportées ici ou là. Cependant, elles ne gomment pas les insuffisances du texte, que j’ai rappelées dans la discussion générale, et encore voilà quelques instants dans mon intervention sur l’article 2. Oui, nous sommes confrontés, avec le vieillissement, à un véritable défi de société ; chacun, je crois, en est bien conscient.

Je voudrais dire aussi que le grand âge n’est pas seulement une charge ; c’est aussi une chance, pour notre économie, tout d’abord, car c’est un levier de développement reconnu – je pense ici à l’horizon ouvert par la « silver économie » –, mais aussi pour faire vivre au quotidien la solidarité intergénérationnelle.

Je conclurai en disant que, sur cette question comme sur toutes les autres, nous avons besoin de réponses humaines à des questions qui sont d’abord humaines.

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